Tu crois connaitre la vie, mais tu sais que c'est faux... Tu es nées ici à San Francisco, ta mère vivait encore chez sa sœur à cette époque alors que ton père se battait quelque part pour le pays. Tu fis le bonheur de ta mère qui t'attendait avec tellement d'impatience, qu'elle te couvrait d'un bonheur que tu appréciais, même enfant. Rapidement, tu es partie vivre à Seattle, avec ta mère, tu as appréciés chaque moment passé en famille, souvent trop court, pas assez intense pour toi, mais assez pour profiter du cadre familiale. Ton papa t'aimait, mais il te manquait. Quand tu étais bébé tu ne t'en rendais pas compte, mais tu as très vite compris que ce sourire triste que portait ta mère expliquait tout le reste. Mais voilà, il n'était plus là... tu ne gardes que de lui, cette photo de toi et lui, dans l'énorme parc près de chez toi, il sourit, il ne porte pas son uniforme, il est heureux. Tu voudrais une fois rien qu'une fois le revoir et lui dire combien tu l'aimes mais tu n'en as pas eu le temps.

Tu as grandis, si rapidement, trop parfois, aidant le plus possible ta maman qui en avait besoin, elle ne disait rien mais tu voyais bien dans son regard la tristesse augmenter. tu as très vite compris qu'elle ferait tout pour toi et tu l'as aimé à ta manière. Certes, trop protectrice elle t'exaspérait, mais tu t'en fichais elle était là pour toi, accumulant deux jobs pour réussir à t'offrir tout ce que tu voulais. tu le lui rendrais tu en étais certaines. Tu as tissés des liens avec des gens, en vacances à San Francisco. Oui, car chaque été tu revenais ici, pour passer des vacances chez ta tante, tu as grandi dans cet endroit que tu adorais plus jeune, tu t'y es fais des amis sur qui compter, tu as évolué, et tu repartais chaque automne chez toi, dans cette immense ville. Tu n'as pas vraiment aimé le lycée, cette période assez noir de ton existence. Les gens superficiels qui t'entouraient te dégoutaient, tu travaillais dans le journal du lycée, mais tu es tombées amoureuse pour la première fois, tu as aimés, vibrés, jusqu'à le quitter. Finalement c'était pas lui l'homme de ta vie, tu le savais... tu as longtemps couru pour trouver l'homme parfait, tu as longtemps espéré aimer à s'en damner, mais tu ne ressentais rien, il était pourtant si prêt de toi. Tu te rappelles du moment où tu as su qu'il partagerait ta vie ?

C'était un samedi soir, tu avais une soirée organisée par l'hôpital où vous travaillez. Tu avais demandé à Alekseï de venir avec toi, il râlait, te répétant qu'il n'était pas à ta disposition comme cavalier de secours mais il ne pouvait rien te refuser, tu étais son rayon de soleil. « tu crois que cette robe ira ? » Il ne te regardait pas comme d'habitude, il avait cette même lueur dans les yeux que lorsqu'il trouvait une nouvelle fille avec qui coucher. tu ne voulais pas le croire, au fond, c'était ton meilleur ami, tu le connaissais depuis si longtemps il ne pouvait pas te regarder comme cela ? si... quoiqu'il en soit, tu te contentais d'entendre sa réponse, qu'il semblait chercher du plus profond de lui même. « tu es parfaite. » Vous finissiez la soirée chez lui, pourquoi maintenant ? pourquoi de cette manière ? Tu ne pouvais répondre sincèrement, tu savais juste que c'était le bon, et que tout était facile avec lui. Les six années qui suivirent furent les plus belles de toutes ton existence, tu étais heureuse, lui semblait épanouie, vous aviez un métier en commun, une situation, il voyageait beaucoup pour de l'humanitaire, tu délaissais tes petites habitudes de jeune fille mais tu vivais, tu étais heureuse, vraiment... Tu étais mariée une merveilleuse demande en mariage d'ailleurs, tu voulais avoir un enfant, tu allais enfin transpirer le bonheur. Sauf qu'un soir, alors que tu dormais seule dans les draps de ton lit un coup de file... « Mme Grayson ? » il était difficile de te sortir de ton sommeil.

« oui c'est pourquoi ? » La personne à l'autre bout du fils se racla la gorge avant de continuer son discours dénué de sentiment. « Vous devez vous rendre le plus rapidement possible à l'hôpital, nous avons retrouvé les papiers ainsi que vos cordonnée dans les vêtements d'une victime de la route. » Le monde commence à tourner autour de toi, lâchant le téléphone tu accours à l'hôpital, persuadée que le pire vient d'être arrivé, c'est le cas... Tu connais ce monde, c'est ton métier, ton oxygène... Mais cette fois-ci ce sont eux... qui t'annonce que ton mari a péri dans un affreux accident, son corps était tellement en mauvais état que tu n'as pas eu le droit de voir la dépouille. Il y avait sa voiture, ses vêtements, ses papiers. Et la malédiction des femmes Callaghan reprenait. Tu perdais l'homme de ta vie, tout te manquait en lui, tu es restée si longtemps allongée dans ton lit, cachée du monde, tu as arrêté l'humanitaire, tu as pleurés, tu as cherché un sens à ta vie, avant que ta tante ne vienne te proposer de venir ici, elle vieillit et elle a énormément besoin de toi, tu acceptes, cherchant un moyen de te changer les idées, mais tu n'oses gouter au plaisir de la vie, sans lui ce n'est plus pareille. Tu tentes de faire bonne figure et d'avancer. tu as une drôle de manière d'avancer... tu travailles comme jeune titulaire en chirurgie obstétrique à l'hôpital. tu en as chier toutes ses années entre école de médecine, internat, résidente pour finir titulaire. tu vois les misères du monde continuellement mais en même temps, tu es une miséreuse. Tu aides ta tante à rembourser son prêt et tu travailles d'arrache pied même si ton psy te demande de réduire, tu n'y arrives pas. Quand tu ne travailles pas, tu penses à lui continuellement. Tu bois un peu trop dans les bars, tu cherches du réconfort là où tu n'en as pas. Tu es une titulaire affreuse avec tes internes, tu ne les aimes pas, tu ne prends pas le temps de les aimer, tu es excellente dans ton domaine, mais tu es un tyran, une chieuse que tous craigne plus que tout. le pire que tu puisses imaginer s'impose devant toi, mais ceci est une autre histoire...

Quelques points supplémentaire à savoir : son père est mort en mission portant les couleurs de son pays, quand elle avait tout juste quatre ans, elle n'a aucun souvenir de lui, elle ne se rappelle pas qui il était. Depuis sa mère a toujours été seule, tentant de survivre dans cette cacophonie qu'était sa vie. elle lui en a voulu, d'être parti sans rien dire, puis elle a compris que la mort s'invitait sans prévenir et repartait aussi vite. elle n'est pas une fille malheureuse ou brisée par le manque paternel, elle s’accommode de cela, et s'imagine son père loin, très loin. Sa mère a succombée des suites de son cancer du sein, il y a quatorze ans. Elle en a fait le deuil depuis, sa tante est sa seule famille. † elle est mariée, veuve. ils vivait ce genre d'histoire qu'on ne lit que dans les contes pour enfant. elle rêvait de la robe blanche et des amis, de lui habillé en costume très séduisant  elle la eu mais malheureusement, il est mort. Elle porte toujours sa bague, mais elle a reprit son nom de jeune fille, pour démarrer une nouvelle vie. † elle jure parfois comme un bonhomme. Obligée de vivre, de survivre elle s'est formée une carapace épaisse, et elle se comporte parfois comme un petit mec. Les jurons viennent tout seul et elle ne sait comment faire pour s'en défaire. c'est la seule carapace qu'elle s'est mise, une bien grosse carapace d'ailleurs. † Plus jeune, elle avait des kilos en trop, jusqu'à ces quinze ans en faite. Elle.. elle ne supportait pas son corps, elle était un peu boulotte et elle a suivi une cure, qui malgré le prix exorbitant, lui a permis de prendre confiance en elle. Maintenant elle fait attention à ce qu'elle mange, elle n'en reste pas moins une fille gourmande qui croque la vie, qui croquait la vie en faite. Tout cela étant, qu'elle ne fait plus attention à cela, au contraire elle vit sa vie comme elle l'entend. † c'est une vraie fontaine. elle pleure à chaque émotion, la colère, la joie, l'emportement, les larmes perlent le long de son visage, ce qui a tendance à l'agacer plus qu'autre chose. Parfois elle aimerait être plus forte, malheureusement cela n'est pas possible, tout du moins elle n'y arrive pas, alors ne paniquez pas si la belle pleure tout le temps. Enfin, en ce moment, c'est souvent le chagrin qui prend le dessus sur tout le reste, mais chut... † adore son métier, chirurgienne en obstétrique, une passion. une évidence née, elle devait... Devait aider les femmes à accoucher. Elle affile les heures, elle ne termine jamais. Elle est dans cet hôpital depuis quatre mois, maintenant. † bois parfois trop. Elle sait que ce n'est pas une bonne chose, que l'alcool pourrait finir par la tuer, qu'elle ne veut pas de cela. Quand elle est stressée ou qu'elle ne se sent pas très bien, le soir dans un bar elle boit. Elle n'est pas alcoolique car elle ne ressent pas le besoin du drogué, mais c'est le seul moyen qu'elle a trouvé d'assumer ses problèmes.

Te voilà désormais validé !
Avant toute chose, nous te demandons juste de passer recenser ton avatar si tu veux qu'il te soit réservé. N'oublie pas non plus de recenser ton métier. Après ça, tu peux aller créer ta fiche de liens puis ta fiche de sujets. Ne te reste plus qu'à faire un petit tour dans la partie parrainage si tu ne veux pas te sentir perdu sur le forum ! La partie rp et la partie hors-rp te sont maintenant ouvertes
Enjoy