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 It's just a drink, right ? ø NATHAN

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Alexander Kershaw
Alexander Kershaw
TITULAIREChirurgien orthopédique
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MessageSujet: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyMar 18 Fév - 13:06

- it's juts a drink, right ? -

Enfin un moment de calme. Franchement, les derniers jours, il ne les avait même pas réellement vu passé. A croire que tout s'était enchaîné pour l'empêcher de pouvoir avoir un moment de libre pour sortir boire ce verre avec Nathan. Les urgences s'étaient enchainées, puis il avait fait des gardes à rallonge alors même si son quota d'heure de sommeil était assez bas pour qu'il soit parfaitement fonctionnel, il était mine de rien un peu fatigué et ça commençait à se voir. Même Amanda lui avait fait la réflexion, c'est tout dire. Mais aujourd'hui c'était le calme plat dans le service alors dans un premier temps, il en profitait pour s'offrir une petite sieste réparatrice en salle de repos puis un bon déjeuner en compagnie d'un collègue avant de finalement appeler Nathan pour convenir ensemble de l'heure à laquelle ils pourraient se retrouver pour boire ce verre dont ils avaient parlé lors du rendez-vous de ce dernier chez Alex. Ils se retrouveraient donc vers dix-neuf-heures dans le bar qu'avait évoqué l'ex-militaire, une fois qu'Alex aurait pu quitter l'hôpital et fait un détour chez lui pour se changer. Car même s'il avait toujours des vêtements de rechange dans son casier à l'hôpital, il préférait mettre quelque chose de plus approprié.

Sur les coups de seize-heures, il pu enfin quitter son bureau et l'hôpital, prenant le chemin du parking pour rejoindre sa voiture. Une fois rentré chez lui, il déposa son sac sur un des fauteuils du salon et tria son courrier rapidement, souriant en voyant une enveloppe provenant d'Angleterre. C'était sans doute son frère qui lui écrivait et son neveu aurait encore sans doute joint à la lettre un superbe dessin fait par ses soins. Il les gardait avec précaution dans son bureau d'ailleurs, un bon moyen de se redonner le sourire quand il était un peu nostalgique du pays. Mais pas le temps de verser dans les sentiments, il devait encore prendre une douche et se changer mais d'abord, une petite visite à l'épicerie s'imposait, son frigo étant tout aussi vide que ses placards, s'il voulait se remplir l'estomac demain après avoir profiter de sa grasse'mat au maximum, mieux valait donc faire en sorte que tout ça se remplisse puisque ça ne se ferait pas par magie hélas. Une petite demi-heure plus tard, il revenait, paquets dans les bras. Le tout rangé à sa place, il pouvait enfin passer dans sa salle de bains pour se doucher, prenant le temps de bien se délasser sous le jet d'eau chaude pour une fois qu'il n'était pas pressé. Nerveux notre chirurgien ? Ma foi, peut-être bien car mine de, tout ceci avait drôlement l'air d'un rencard et son dernier remontait déjà à un bail -et j'exagère à peine-. Oui, Alex n'était pas vraiment le type le plus sûr de lui qui existe, vous l'aurez bien devinez depuis le temps, pas vrai ? Surtout quand en face se trouvait un homme comme Nathan.

Après une bonne vingtaine de minutes, il quittait donc sa douche pour regagner sa chambre, allant chercher aussitôt dans son armoire de quoi se vêtir. Oh rien de bien formel, un pull léger d'un bleu marine profond, une paire de jean de la même teinte et une veste aux allures "militaire", le tout formant une tenue décontractée mais chic malgré tout. Oui, disons simplement que notre cher Alex avait son propre goût en matière de mode, vous êtes prévenus à présent. Une fois vêtu de la tête aux pieds, il passa vite fait une main dans ses cheveux pour les discipliner un peu et il quittait son appartement pour se rendre en ville. Étant quelque peu en avance, il trainait le pas, mains dans les poches et observant les personnes se baladant dans la rue à cette heure-ci, histoire de ne pas penser à autre chose pendant ce temps. Oui, il avait franchement l'impression de revenir des années en arrière à présent, quand il était encore au lycée mais il se disait que ça n'était peut-être pas une si mauvaise chose, vu qu'il n'avait jamais réellement su profiter de cette époque là de sa vie. Même si à son âge c'était un peu ridicule de se sentir aussi impatient pour ce qui n'était même pas un vrai rendez-vous en plus. Mais on ne le changerait plus, que voulez-vous. Une fois devant le bar, il poussa la porte et examina les lieux d'un rapide coup d'oeil avant d'aller vers le comptoir pour annoncer son nom, la table étant réservée -par précaution-. Désignant la table qui leur était attribuée d'un signe de la main, le serveur laissa Alexander prendre place parmi les quelques clients déjà présents. Pas de doute, on était bien vendredi soir, tout le monde semblait être là pour se détendre après une rude semaine. Et lui aussi ne ferait pas exception ce soir. Pour une fois qu'il avait le sien en plus...
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Nathan Holbrook
Nathan Holbrook
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyMer 19 Fév - 19:44

It's just a drink, right ?
   Alexander & Nathan
C’était encore une fort plaisante journée, sèche mais, pas trop chaude ce qui me rendant la vie avec ma jambe un peu plus supportable. Une journée parfaite pour aller entraîner les chevaux à la randonnée et au cross. Je ne savais pas fort bien quel cheval j’allais ainsi monter aujourd’hui, jusqu’à arrivé devant le box d’Indiana, le cheval qui était impliqué dans l’accident de ma fille. Depuis, rare étaient les candidats qui se sentaient d’attaque pour monter dessus. Donc, ce serait lui qui serait le client de la matinée. Est-ce que je suis inconscient ? Non, je ne pense pas mais, qui montera ce cheval si ce n’est moi ? Prenant le nécessaire pour panser l’animal, je pris le temps de le préparer en m’adressant à lui comme à un être humain. Certes, je risquais gros de l’emmener sur les chemins de randonné en sachant qu’il n’y avait que rarement été mais, il faut une première fois à tout. De plus, je ne serais pas seul dans cette aventure périlleuse, Roran allait m’accompagné comme à son habitude. Ce n’est qu’un chien ? Je vous arrête de suite, le chien est le meilleur ami de l’homme et il sera tout à fait capable de retourner à la maison et donner l’alerte en cas de problème.

Bref, prenant des précautions, je m’occupais d’abord de détendre le dit cheval à la longe pour le fatigué un peu et m’assurer qu’en cas de pépin, il serait plus facile à retenir que s’il était en pleine possession de son énergie. Qui a dit que je n’écoutais jamais le docteur ? Si, le cheval est plus calme, je sollicite moins ma jambe pas vraie ? CQFD ! Ce n’est donc qu’en fin de matinée que je me mis en selle avec un sac banane contenant de quoi boire et manger, une casquette bien serrée sur la tête et en avant pour l’échappée sauvage. J’avais laissé derrière moi les instructions pour les autres cavaliers qui venaient s’occuper des autres chevaux. Lunettes de soleil sur le nez, je profitais du calme de ma monture quand mon téléphone vient tout troublé et faire réagir assez mal le cheval sous mes fesses. « Oh gros couillon, calme toi ! » Referment ma prise sur les rênes, je parviens sans trop de peine à le contrôler et à décrocher le téléphone. Quelle surprise d’entendre le doc à l’autre bout du… téléphone –vu qu’un gsm n’a pas de fil-. Je me gardais bien de lui décrire la fâcheuse position dans laquelle venait de me mettre son coup de fil inattendu. Vous imaginez le plomb qu’il pourrait potentiellement me pêter en sachant que je suis entrain de monter un cheval hypothétiquement dangereux ? Surtout que dans le genre, ma jambe est très sollicitée là, c’est indéniable. Bref, me voilà donc avec un rendez-vous à dix-neuf heures en ville avec lui. Un rendez-vous avec son doc hors hôpital… ma foi, ça me fait bizarre sur le coup. Enfin, je ne vais pas m’éterniser là-dessus, je repartais donc pour ma petite randonnée initiatique avec Indiana et Roran.

Je ne reviens chez moi qu’en fin d’après-midi avec un cheval écumant et une jambe plus que douloureuse. Cependant, cela valait le coup de faire des efforts pour dresser cette bête, il a un énorme potentiel. Malgré tout, je commençais à me dire que je devrais revenir sur ma décision de ne pas le castrer, le fait d’être étalon semblait finalement être le nœud du problème. Soit, j’allais donner la leçon de dix-sept heures avant de rentrer pour prendre une douche et m’habiller de façon moins… cavalière. Un bleu jeans, une paire de converse, un t-shirt gris/noir et ma veste en cuir ferait parfaitement l’affaire. Prévenant les femmes de la maison, je vidais les lieux pour prendre la voiture et me rendre en ville. J’arriverais sans doute pile à l’heure ou avec une ou deux minutes de retard, dépendant de la circulation qu’il y aurait. Trouvant de quoi parquer pas loin du lieu indiqué, j’en viens soudain à me demander comment j’allais devoir me comporter avec lui… Quoi ? Nous ne sommes pas à l’hôpital mais, quand même, je me vois mal lui faire la bise et le tutoyer. Soit, nous verrons bien. C’est donc à l’heure que je mis les pieds dans le bar. Bon sang, ça faisait un moment que j’avais plus mis les pieds dans un établissement de ce genre. Je n’eu guère besoin de plus que quelques secondes pour retrouver mon comparse de soirée, du moins pour celle-ci. Approchant donc, je lui tendis la main pour la soirée. « Docteur. Comment allez-vous ? » Après la poignée de main, je retirais ma veste pour la mettre sur le dossier de la chaise que j’allais occuper et je m’y posais. « J’ai fini par croire que vous ne m’appelleriez jamais. »
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Alexander Kershaw
Alexander Kershaw
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyLun 24 Fév - 10:43

- it's juts a drink, right ? -

Oui, s'il avait su que les projets de la journée de son patient incluait d'aller monter son cheval de la sorte, en pleine nature et loin de tout, pas de toute à avoir qu'il lui aurait clairement fait comprendre que ce n'était pas une option mais bon, il n'en savait rien et puis il n'était pas sa mère après tout. Nathan était majeur et vacciné, capable de prendre une décision en connaissance de cause et d'assumer aussi les conséquences dans le cas contraire. Lui, son rôle était de le traiter de son mieux, il ne pouvait pas le contraindre à se soigner. Quoi que, dans certains cas, une ordonnance de justice pouvait le faire mais l'ex-soldat étant encore en plein possession de ses esprits, ça ne servirait à rien. Et puis ça ne serait pas la première fois qu'un malade n'obéit pas sagement à son médecin, pas vrai ? Mais bon, ce qu'on ne sait pas ne peut pas nous faire de mal alors notre cher doc' n'aurait pas à le réprimander cette fois-ci. Surtout que c'était son appel qui avait faillit mettre le cavalier dans une mauvaise posture. Mais bon, comment il pouvait savoir qu'il était à cheval aussi... Mais à présent qu'il pouvait enfin prendre une soirée, il voulait savoir si Nathan était toujours ok pour qu'ils aillent boire ce whisky -et oui peut-être bien qu'il lui manquait aussi un peu, mais ça reste purement et simplement du domaine de l'hypothèse, qu'on se le dise une bonne fois pour toute-.

Rendez-vous était donc pris pour le début de soirée mais en attendant, il devait encore régler quelques petites choses à l'hôpital avant de pouvoir rentrer chez lui. Les affres de la paperasse, c'était partout pareil, pas vrai ? C'est le pire inconvénient qu'on puisse avoir mais on n'y échappait pas parce qu'en cas de problème on était quand même bien content de pouvoir se justifier. Personne n'était parfait, les erreurs arrivaient parfois mais heureusement pour Alexander, jusqu'à ce jour les siennes n'avaient coûter aucune vie. Voilà pourquoi aussi il était toujours enclin à jouer les formateurs avec les internes et les résidents. Lui avait eut la chance d'avoir un super titulaire pour lui apprendre les rouages du métier mais son premier prof en revanche... mais bref, ne nous étalons pas sur ce détail sans importance pour le moment, vous en apprendrez plus sur le bon docteur un autre jour. Une fois chez lui, il lu rapidement son courrier et repartit dans la foulée pour remplir un peu son frigo, histoire de ne pas avoir à sortir le lendemain -pas fainéant notre Alex, juste prévoyant et casanier par moments-. Mais cela fait, une sieste s'imposait pour lui, histoire de ne pas avoir l'air d'un zombie ce soir car même s'il était depuis longtemps rompu aux heures de sommeil spartiates, il ne voulait pas pousser sa chance et ça serait très malpoli de sa part de somnoler durant la soirée alors qu'il était l'instigateur de celle-ci. Une fois à nouveau frais, il se préparait pour la soirée et se mit en chemin une fois prêt, prenant la direction du bar où les deux anciens militaires devaient se rejoindre.

Nerveux ? Oui, il l'était un peu, pour diverses raisons en vérité. Mais la principale restait tout de même de se dire que la dernière fois qu'il s'était retrouvé dans de telles circonstances remontaient déjà à deux ou trois ans. Oui, Alex était du genre à ne pas se préoccuper plus que ça de sa vie sentimentale, quitte à devoir subir les relances insistantes de son frère quant au fait "qu'à son âge" -réflexion qui lui faisait toujours l'impression de vieillir de dix ans d'un coup- il devrait être casée depuis une éternité. Oui mais le mariage il avait déjà donné et vu comment tout ça c'était terminé, il préférait rester seul que d'avoir à subit une telle perte à nouveau. Si on ne s'attache pas, on ne peut pas subir le manque, pas vrai ? Oui, bon, c'était un peu lâche mais devenir veuf à même pas vingt-cinq ans, ça laisse des traces... Mais pourtant ce soir, pour la première fois depuis des lustres, il était impatient. Peut-être sans raison ou à tort mais tant pis. Qui ne tente rien n'a rien après tout. Même s'il ne comptait pas tenter quoi que ce soit, pas consciemment en tout cas. Mais plus le temps de tergiverser, Nathan arrivait et son esprit était occupé à penser à tout autre chose quand il posa ses yeux sur lui. Heureusement, notre médecin revient à lui en un instant et serre la main qu'on lui tend avec un sourire. « Bien, bien merci mais appelez-moi Alexander, ça sera moins formel. » Le laissant s'installer, il sourit doucement en hochant la tête quand Nathan lui dit qu'il ne croyait plus qu'il l’appellerait. « Je m'excuse pour ça, mais c'est à croire que tout a été fait pour que je ne puisse pas vous appelez plus vite. » annonça-t-il en riant doucement. « Et vous, comment va ? Promis, ce soir je ne ferais aucun commentaire puisque je ne suis pas ici en tant que médecin. » Ca le démangerait, bien sûr, chassez le naturel et il revient au galop, mais il ferait de son mieux pour s'y tenir. Sinon il aurait mieux fait de lui donnez rendez-vous à l'hôpital vous me direz et ils étaient quand même mieux ici pour boire un verre et papoter.
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Nathan Holbrook
Nathan Holbrook
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyMer 26 Fév - 18:44

It's just a drink, right ?
   Alexander & Nathan
Pour sûr, avant que je ne tolère qu’on me dise quoi faire de mes journées, il se passerait un bon nombre d’années. Bon, j’avais quand même toléré que ma mère me force à aller chez le médecin mais, ce n’est pas pareil car justement c’est ma mère. Même à quarante ans bien passés, on ne pouvait délibérément pas désobéir à sa mère sauf en cas d’une excellente raison. En parlant de ça, je m’étais pris une sérieuse remontrance lors de la discussion post passage chez le docteur. Cependant, pour une fois j’avais obtenu gain de cause en abordant la nécessité de travailler pour au moins soigner Judith. Ma mère ne se mettrait jamais sur la liste de mes priorités et je le savais car, c’est une mère comme moi je suis un père. Dans mon esprit, je devais beaucoup à ma mère, elle aurait pu quitter la maison en me laissant là et aller refaire sa vie ailleurs mais, non elle était restée et elle en avait pris pour son grade aussi. Alors, aujourd’hui comme elle m’avait protégé, je tenais à en faire de même avec elle et profiter tant qu’elle était encore là. Cependant, ce n’est pas là, l’objet de ce qui nous préoccupe.

Bref, j’étais donc partit sur la route de ma sortie nocturne entre ancien militaire –non sans constater l’étonnement de ma mère quand je lui avais dit que je sortais, elle qui a toujours l’habitude de me voir à la maison et qui peine à me faire sortir – et à fortiori assez nerveux à la même idée. Non mais, qu’est-ce qu’il m’avait pris d’accepter moi aussi ? Si, jamais j’acceptais de l’avoir comme kiné je le verrais déjà suffisamment comme ça. Attention, je n’ai pas dit que j’avais décidé d’accepter ! C’est toujours en cour de réflexion. Oui je sais, je suis une vraie plaie et je l’assume plutôt bien. Nerveux pourquoi alors ? Ma foi, quand on a plus l’habitude de se retrouver en tête à tête avec quelqu’un – qui peut nous plaire au passage – et que tout à l’air d’un rencard au sens propre du terme alors que ça fait… oh bien ça qu’on en a pas eu, je ne pense pas qu’on soit très à l’aise. Pas que je ne me sois jamais dit qu’il serait possible de refaire ma vie avec quelqu’un mais, avec une fille et une mère à charge, il y a plus glamour comme situation non ? Et puis, pour avoir été marié une fois et que tout ai foiré, je n’étais pas très chaud de retenter l’expérience. D’accord, il y a prescription car, c’était un mariage arrangé mais, tout de même !

Nous voilà donc, deux anciens militaires britannique, installez à une table dans un bar à whisky en plein San Francisco. Pour peu, ça me ferrait presque l’effet de deux amis qui font un city trip et qui passe du bon temps. Quoi que le bon temps en question est très écossais ou irlandais. Je haussais un sourcil, l’appeler par son prénom ? Oui, on verra si j’y arrive aussi, je ne suis pas très doué pour ça. « Je vais essayer, du moins. Avouez que ce n’est pas la chose la plus facile, je ne vous ai jamais appelé autrement.» Je me calais dans le fond de ma chaise et haussais les épaules. Il ne m’aurait même pas appeler que je ne lui en aurait même pas voulu. Après tout, je suis quoi moi ? Un type qui a un bout de passé en commun avec lui avec une jambe folle et qu’il s’esquinte à soigner et aussi à faire entendre raison, rien de plus. Enfin, pour le moment, même s’il était évident que je n’étais pas chaud de me lancer dans un plan drague. La drague ? Très peu pour moi merci. « Je ne vous en veux pas. Vous ne m’auriez même pas rappelé, ce serait votre droit le plus stricte. Puis, il y a plus sympa comme plan de soirée que d’aller boire un verre avec un patient récalcitrant non ? » En parlant de verre, je pris la carte pour y jeter un œil, dès fois que le serveur débarquerait d’ici peu. Plus finalement pour m’assurer que le whisky que je préférais figure bien sur la carte avant de la ranger. « J’espère bien, je préfère ne pas m’entendre encore dire ce que je sais déjà… » Sous entendu, redites moi encore une fois que je dois prendre quatre mois de repos et je prends la porte. « Ma foi bien, il fait bon, il fait chaud… Il y a de belles ballades à faire à pied ou à cheval. Je n’ai pas à me plaindre. » Non, je ne parlerais pas du fait que j’ai mal à la jambe et que je n’ai absolument pas fait attention à elle en allait me taper plus de deux heures en randonnée. Le serveur arrivant, je lui envoyais ma commande et demandait alors à Alexander : « Et vous, vous prenez quoi ? »

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Alexander Kershaw
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyLun 17 Mar - 18:14

- it's juts a drink, right ? -

C'est vrai qu'après un certain âge et avec un certain caractère, difficile de faire changer quelqu'un d'idée. Surtout quand on a à faire à une tête de mule. Mais croyez bien que ça n'allait pas pour autant décourager notre chirurgien qui avait déjà gérer des types bien plus bornés encore. Même si évidemment, avec celui-ci c'était différent, vu leur histoire. Alex avait déjà un "passif" avec lui, ce qui changeait la donne. A sa place, vous n’essayeriez pas vous aussi de le convaincre de se soigner si vous l'aviez déjà sauvé une fois par le passé ? Puis même, c'est son métier de faire en sorte que les gens aillent mieux, même si ces derniers n'y mettent clairement pas du leur. Après, c'est à chacun de voir mais là oui, à un certain niveau, il en fait une affaire personnelle. Sans doute pas pour les bonnes raisons d'ailleurs mais ça il se gardait bien d'y penser trop longtemps. Et puis quand bien même, c'était tout simplement dans sa nature de s'en faire pour les autres, depuis toujours. Ça n'était pas son frère qui pourrait dire le contraire car il avait du supporter Alex bien plus que leur mère quant à ses fréquentations et tout le reste. Oui, qui l'eut cru mais notre cher docteur était une mère poule au fond de lui et ça non plus, ça ne changerait pas. Comme quoi tout ceci promettait d'être marrant rien que pour voir qui au final aurait le dessus sur l'autre -sans arrière pensée ici, bien sûr, enfin quoi que... peut-être bien quand même-.

En tout cas Alex était soulagé de voir que Nathan était toujours partant pour aller boire ce fameux verre évoqué lors de la consultation de ce dernier il y a peu suite à l'insistante demande de sa mère à ce qu'il lui avait dit. Il aurait tout à fait pu dire non après tout, vu le délai qui s'était écoulé depuis et il n'aurait pas insisté. Tout le monde a une vie après tout, il n'allait pas tapé un scandale pour ça. Même si bien entendu, il aurait tout de même était un peu déçu. Mais une fois que le rendez-vous fut fixé, il sentit un peu la pression montée. Parce que bon, admettons-le la situation serait assez étrange. Leurs précédentes rencontres tournaient toujours plus ou moins autour de leur relation patient/docteur et rien de plus mais là clairement, pas question de jouer sur ce tableau là ce soir. Mais sur lequel se placer alors ? Hum, certainement sur celui de "vieilles" connaissances, c'était celui qui convenait le mieux et qui n'impliquait rien de plus. Si son frère apprenait qu'il était sortie, aucun doute à avoir sur la question, il n'arrêterait plus de le chambrer et de passer en mode interrogatoire -déformation professionnelle ou pas, il le ferait quand même- et pour le moment, Alex préférait s'en passer. De toute façon, c'était bien lui l'aîné alors il n'avait de compte à rendre à personne, surtout quand il s'agissait de sa vie privée. Bref, tout ça pour dire que tout un tas de choses se bousculaient dans sa tête pour le moment et que ça n'était pas pour le mettre spécialement en confiance pour la peine mais il n'en montrerait rien. Après tout, ça n'était qu'un verre et rien de plus, pas vrai ? Pourquoi s'en faire alors...

A présent que Nathan l'avait rejoint, il était déjà un peu plus serein mais pas pour autant moins nerveux. Même s'il le dissimulait plutôt bien à vrai dire, la jouant détendu en lui demandant même de l'appeler par son prénom plutôt que par son titre. Mais oui, ça sonnerait bizarre sur le coup mais il ne s'appelait pas Docteur, rappelons-le. « C'est vrai mais si ça vous gêne, ça n'est pas grave je ne vous en tiendrais pas rigueur. » Après tout, on l'appelait Docteur en permanence au boulot. Mais justement là il n'y était pas au boulot alors ça le changerait un peu mais comme dit, si ça posait trop de problème, il ferait avec sans soucis. « C'est vrai qu'il y a mieux mais aussi bien pire et puis si je n'avais pas envie d'être là je n'aurais pas appelé. » répondit-il quand Nathan prenait place face à lui. Prenant poliment de ses nouvelles, il tint à préciser que pour sa part, ce soir il ne ferait aucun commentaire rapport à son état puisqu'il n'était pas ici en tant que son médecin ce que visiblement son voisin de table appréciait, le lui faisant comprendre avec une petite pique qui le fit sourire. « Oui, la météo est plus que clémente ces derniers temps. Ça donne envie d'en profiter. » répondit-il alors que le serveur arrivait à leur table. « Un verre d'Aberlour, merci. » annonça-t-il au serveur et celui-ci s'éloigna aussitôt pour aller chercher leur commande. « Comment va Judith ? » demanda-t-il alors, voulant prendre des nouvelles de l'adolescente qui disons-le, était aussi butée que son père quand on lui parlait de ne plus monter pendant trop longtemps. Tel père telle fille. Mais contrairement à son père, elle elle guérirait totalement après tout ça.
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Nathan Holbrook
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyVen 28 Mar - 10:37

It's just a drink, right ?
   Alexander & Nathan
Je me rappelais alors, de la tête de ma mère lorsque je lui avais annoncé que je sortais. Il faut dire qu’elle pouvait les compter sur les doigts de ses mains le nombre de fois que je lui avais dit ça. Cependant, elle se garda bien de me passer à l’interrogatoire, ce qui en soi était étonnant, du vivant de mon père elle l’aurait fait, histoire de me mettre en garde contre mes fréquentations et surtout de ne pas me faire remarquer. Oui, ma mère savait parfaitement que je n’étais pas hétérosexuel et si cela la dérangeait, elle n’en avait jamais pipé mot. Il faut dire que vu la famille, on n’abordait jamais ce sujet car, pour mon père c’était très clair, tout ce qui n’est pas hétéro, n’est pas normal. J’avais pour preuve ce qui s’était passé des années plutôt lorsqu’il m’avait surpris avec un mec dans ma chambre. Inutile de faire un dessin de ce qu’il faisait là et de ce qui s’était passé ensuite. En réalité, je ne savais pas ce qui était arrivé au gars, je ne l’avais jamais revu. Enfin, ce n’était pas le sujet qui était le plus préoccupant mais, je me doutais que secrètement ma mère aurait voulu que je lui dise : j’ai quelqu’un dans ma vie. Surtout après ce mariage arrangé, je n’avais jamais eu le loisir d’avoir une vie de couple saine avec une personne que j’aime, mais elle non plus. Soit, il y avait-il là dedans quelque chose qui me bloquais dans l’idée d’avoir une relation stable et méritée ? Probablement. Il est difficilement acceptable d’afficher un bonheur sans limite devant une personne qui – vu son âge – ne connaîtra sans doute jamais ça avant sa mort. Vous allez me dire que je réfléchis trop… ah si je n’avais que ça comme défaut, ce serait tellement plus simple.

Par rapport au docteur, je me décontractais bien plus, forçant mon cerveau indiscipliné à se focalisé sur le thème du : verre entre vieilles connaissances. Même si je l’avoue, le terme est vachement mal choisi, que connaissons-nous l’un de l’autre ? Pas grand-chose en réalité, au camp de base lorsqu’il m’avait soigné, je n’étais pas en état de tenir une discussion éclairée et logique, la quantité de sang perdu entre le moment où j’ai été blessé et celui où je suis arrivé à l’infirmerie, ne doit pas y être étranger je pense. Tout ça pour dire, que je ne savais du bon docteur que le fait qu’il avait un frère car, à l’époque il m’avait demandé qui contacté et que dans mon pseudo délire malade, je lui avais posé la même question. Là, je pense que c’était l’effet des antidouleurs à dose de cheval. « Je ne suis pas dans votre tête, même si je serais curieux de savoir tout ce qu’il peut y avoir dedans. Un médecin en général est un puits de science. » Non, ce n’était pas un jeu de mot mais, il est un fait qu’Alexander en saurait toujours plus que moi, je n’avais pas fait une carrière d’intellectuel. La faute à mon père car, si j’avais eu mon mot à dire, j’aurais probablement fait des études de droits ou de langues mortes. Je l’observais suite à mon petit sous entendu tout à faire compréhensible concernant les activités de ma journée. Au moins, il tenait parole et il ne m’avait pas rabâché les oreilles avec ses conseils. Je haussais les épaules avant de soupirer à sa question concernant ma fille. « Oh, c’est la même que moi… j’imagine que vous savez ce qu’il en retourne. C’est difficile de lui faire garder les pieds au sol. Enfin, ceci dit jusqu’ici j’ai réussi à la faire obéir mais, plus pour très longtemps. L’autorisé à s’occuper de son cheval, de le longer et de panser les autres chevaux lui suffit pour le moment mais, elle finira par en avoir assez, je la connais. » Ce n’est pas ma fille pour rien, même si un moment j’ai eu un doute vu le comportement de mon ex-femme, je dois avouer qu’il m’est vite passé ce doute. Non, Judith est bien ma fille, sinon elle n’aurait pas ce foutu caractère typiquement familiale. « Et votre frère ? » Lançais-je alors avant de prendre le verre qu’on venait d’amener.


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Alexander Kershaw
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyJeu 10 Avr - 16:50

- it's juts a drink, right ? -
Avoir une vie de couple saine, Alex lui avait eut cette chance là par le passé. Brève certes, mais suffisamment importante en tout cas pour qu'il ne parvienne plus par la suite à s'attacher émotionnellement à une personne au-delà de la raison. Perdre sa femme. Il n'y avait jamais pensé, croyant même que des deux, il serait de toute façon celui à partir en premier vu son métier à cette époque là. Et pourtant... C'était bien elle qui était partie en premier, faisant de lui un veuf alors que d'autres de son âge ne songeaient même pas encore à se marier. Pour oublier la douleur, il s'était plongé dans le travail, comme d'autres avant lui et disons simplement qu'à force de se dire que c'était mieux comme ça, qu'il n'avait pas besoin d'être en couple pour être heureux, il y avait cru. Peut-être même trop d'ailleurs, allez savoir. Et évidemment, avec un tel comportement, pas surprenant que son frère tienne tant à le voir se poser et qu'il le taquine sur le sujet à la première occasion venue. Ça partait bien sûr d'une bonne intention, Greg adorait son grand frère et vice-versa, mais pour notre chirurgien c'était parfois juste un peu lassant de l'entendre lui dire comment il devait mener sa vie, à croire qu'il devait être absolument avec quelqu'un pour pouvoir considérer qu'il avait bel et bien réussi sa vie. Non-sens, ineptie. Sa vie lui convenait très bien comme ça, jusqu'à preuve du contraire.

Mais ça n'était pas le moment et encore moins le lieu pour penser à ce genre de choses. Ce soir serait tout simplement une soirée entre connaissances, car vu le peu de choses qu'ils savaient l'un sur l'autre on ne pouvait décemment pas dire qu'ils étaient amis. Frères d'armes ou pas, ils n'en restaient pas moins que quasi inconnus l'un pour l'autre. Et justement cette soirée était l'occasion de faire en sorte que ça change. « Je ne sais pas si vous voudriez vraiment savoir ce qu'il y a là-dedans » répondit-il en tapotant de l'index sa tempe droite avant de reprendre, « mais je me dois de vous dire que je ne suis pas et de loin, le puis de sciences que vous croyez avoir face à vous. Faire médecine ne fait pas de vous un génie vous savez. » ajouta-t-il en hochant la tête légèrement sur le côté. Oui, il avait fait de longues études mais mettez lui une équation un peu complexe sous le nez et vous verrez bien le résultat. « A vous entendre on croirait presque que je vous fait passer pour un idiot. Ce que vous n'êtes pas. » se permit-il d'ajouter avant qu'il ne commente -sans pour autant lui faire de reproches- ses activités de l'après-midi. Ils commandèrent alors leurs verres et Alexander, ne pouvant s'en empêcher malgré tout, demanda des nouvelles de la fille de Nathan, elle aussi ayant été sa patiente il y a peu. « Tel père, telle fille. » lança-t-il en souriant, une pointe de sarcasme dans la voix. « Oh, il va bien, toute la famille va bien en fait. D'ailleurs, je dois retourner en Angleterre pour l'anniversaire de mon neveu, si tout va bien. » répondit-il, un sourire perçant presque aussitôt sur son visage alors que le serveur déposait leur commande.

Le remerciant, il prit son verre, le levant devant lui afin de trinquer. « A cette soirée. » annonça-t-il simplement avant de porter le verre à sa bouche après que Nathan ai répondu à son toast, gardant le silence pendant un moment ensuite. Tout ceci était presque ridicule à vrai dire. Qu'est-ce qu'il espérait faire en essayant d'apprendre à mieux le connaître ? Il n'en savait rien, mais pourtant il ressentait le besoin de rester là alors qu'il avait l'impression que Nathan donnerait tout ou presque pour être ailleurs en ce moment même. « Combien de chevaux vous hébergez dans votre haras au fait ? » dit-il pour rompre le silence et s'empêcher par la même occasion de trop penser à autre chose. Comme par exemple combien il trouvait que cette tenue mettait Nathan en valeur. Ou combien il devait être ridicule avec sa question.


Dernière édition par Alexander Kershaw le Dim 20 Avr - 17:08, édité 1 fois
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Nathan Holbrook
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyVen 11 Avr - 13:53

It's just a drink, right ?
   Alexander & Nathan
La vie seule ça peut finir par peser même si on dit qu’on ne peut pas manquer de ce qu’on ne connaît pas. En cela, je ne connaissais pas ce que c’était d’avoir envie de rentrer chez soi tous les soirs pour retrouver la personne qu’on aime à la maison. J’avais bien ma fille, mais ce n’est pas le même genre d’affection qui me lie à elle que celle que j’aurais avec quelqu’un dont je serais amoureux. Cependant, si je n’avais pas eue cette boule d’énergie à la maison, il était fort probable que j’aurais encore passé plus de temps sur le terrain que ce que je ne faisais à l’époque. Oui, il y en a qui se noie dans le travail pour oublier leur amour perdu et ceux qui s’y noie pour ne pas avoir à rentrer chez eux et retourner à une vie de couple qu’ils n’ont pas voulu. Du moins, pas avec cette personne là. Par conséquent, une vie de couple saine, ce n’était pas quelque chose que je connaissais non plus.

Croisant les jambes sous la table, je me posais dans le fond du siège en haussant les épaules aux paroles d’Alexander. Non, je ne le prenais pas pour un génie et je ne me prenais pas pour un idiot non plus. Je soulignais simplement la différence d’étude. « Vous en savez plus que moi sur les sciences tout du moins. Je ne vous prends pas pour un génie et je ne me considère pas comme idiot. Cependant, vous en saurez toujours plus que moi, parce que vous avez fait des hautes études. Vous saisissez la nuance ? Entre quelqu’un qui a fait des études universitaires et quelqu’un qui a seulement fini le lycée… C’est l’éternel comparatif entre l’intellectuel et le manuel. Enfin en ce qui me concerne, le manuel forcé à l’être. » Pour sûr, j’aurais préféré encore étudier dix ans si il l’avait fallu que de rentrer à l’armée. Ceci-dit, cela ne m’avait pas empêché de devenir très bon dans ce domaine là, mais ça c’était mon côté perfectionniste qui avait pris le dessus sur mes regrets de ne pouvoir choisir ce que je voulais faire. Je ne pu qu’acquiescer à sa réplique : tel père, telle fille. « Je ne peux pas douter que c’est la mienne c’est certains. Pourtant j’ai eu des doutes à un moment… Mais, ça ne vous intéresse probablement pas, désolé, c’est sortit tout seul. » Non, mais sérieux ça ne guérira jamais… je serais toujours incapable d’oublier le visage de Judith le jour où elle m’a apprit que sa mère avait un amant –et pas qu’un, mais bon ça-, complètement perdue et en colère. Je pense que même elle à un moment à du se demander si j’étais réellement son père biologique. Difficile d’en douté maintenant même sans test ADN que je n’avais jamais eu l’intention de faire. Après tout, même si biologiquement je n’avais pas été son père, ma foi, je l’ai élevée, nourrie, blanchie et aimé comme aucun autre homme ne saura le faire… tout du moins jusqu’à ce qu’elle se marie. Je souris en coin en l’entendant parler de l’Angleterre, ça faisait un moment que je n’y avais pas remis les pieds. Ma mère s’y rendait encore régulièrement pendant les vacances scolaires avec sa petite-fille, mais ces trois dernières années, je n’y avais plus été. « Vous saluerez la mère patrie pour moi. »

Je levais mon verre après que le doc’ l’ai fait. « Aux retrouvailles incongrues. » lançais-je avant de boire à mon tour. Je ne savais vraiment pas de quoi parler. Un de mes grands défauts probablement de nouveau, cette fâcheuse tendance à écouter mieux que je ne parlais. Je relevai les yeux vers Alexander en sortant de mes recherches pour trouver un sujet de discussion intéressant. « Vous êtes certains de vouloir me lancer sur ce terrain là ? Je suis capable de parler de chevaux pendant des heures vous savez. » Je ris un peu avant de réfléchir un instant. « Je dirais une trentaine pour le moment. J’ai une dizaine de chevaux qui sont à des propriétaires. Je leur loue les box à l’année, c’est plus simple. Ensuite, j’ai les chevaux de l’élevage, mes trois étalons reproducteurs, les cinq juments poulinières. Mon propre cheval et celui de Judith. Les autres sont des chevaux de manèges pour les leçons. Actuellement, j’ai aussi les cinq poulains, dont celui qui a fait volé ma fille… celui-là, je ne risque pas de savoir le vendre. » Je repris mon verre pour reprendre une gorgée avant de regarder Alex et de demander. « Est-ce que vous savez monter à cheval, Alexander ? »



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Alexander Kershaw
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyDim 20 Avr - 20:15

- it's juts a drink, right ? -

Mieux vaut avoir aimé et perdu que de ne pas avoir aimé du tout dit un proverbe. Et Alexander ne pouvait pas renié la véracité de ce dernier puisqu'il se l'était répété tellement de fois après la mort de sa femme que c'en était devenu un mantra pour lui. Une phrase qu'il avait tellement récitée dans sa tête pour tenir bon qu'il avait fini par la détester au final. Mais à force, la vie avait repris son cours, par la force des choses même si certains aspects de sa personne ne seraient plus jamais pareils pour lui par la suite. Et puis tout bien considéré, il avait réussi, non ? Il était un titulaire comme il avait toujours voulu l'être, il était apprécié de ses pairs et de ses internes, il avait de bons amis et une vie bien remplie, c'était déjà plus qu’honorable. Et tant pis s'il n'y avait personne à ses côté pour partager tout ça. Il n'allait pas en mourir après tout. Même s'il aurait préféré le contraire, évidemment. Mais on a pas toujours tout ce qu'on veut dans la vie. L'un comme l'autre pouvait en témoigner à sa façon. L'un ayant perdu celle qu'il aimait trop tôt, l'autre forcé d'épouser quelqu'un et de vivre avec sans l'aimer. Et l'un comme l'autre avait fait avec, tout simplement...

Mais pas de place à ce genre de pensées ce soir. Ils étaient là pour boire un verre, discuter un peu et -enfin- faire connaissance plus amplement, pas pour faire une thérapie. D'ailleurs Alex s'était défendu d'être un puis de sciences puisqu'il serait bien incapable de parler d'autre chose que de médecine pour ce qui touchait du sujet. « Humm, c'est vrai qu'on oppose souvent les deux même si je trouve ça un peu réducteur en vérité puisque je suis plus ou moins les deux en un sens. Mais les études qu'on a ou pas fait ne font pas forcément de nous quelqu'un de mieux ou de plus intelligent. Enfin ça ne fait pas toujours tout quoi. » conclut-il en triturant avec son index un point invisible sur la table. Ils étaient là pour se détendre, pas pour tenir un débat philosophique alors autant stopper là les frais. Du coup, même s'il avait promis de ne pas agir en docteur ce soir, il voulait quand même savoir si Judith allait mieux et à entendre Nathan, c'était le cas. Même si père et fille étaient du genre à être borné comme patients. « Ça a du être un moment difficile. Je n'ose même pas imaginé ce que ça a pu être en fait. » En effet, il n'osait même pas ce que l'ancien soldat avait du vivre à ce moment là, les doutes qui lui avaient traverser l'esprit alors. Une torture en soi, qui ronge forcément un couple, fut-ce-t-il uni ou pas. Puis ce fut à lui de répondre à une question. Oui, son frère allait bien et d'ailleurs, si tout allait comme il le voulait, il rentrerait bientôt en Angleterre afin d'assister à l'anniversaire du petit. « Je n'y manquerai pas. » affirma-t-il en souriant légèrement.

Le serveur venait de déposer leurs verres et Alex décida de porter un toast. Idée un peu idiote mais ma foi... Pourquoi pas! Nathan fit de même et ils trinquèrent donc, laissant place à un silence ensuite que notre cher médecin fini par rompre en lui posant une nouvelle question, une dont il était certain que Nathan apprécierait cette fois-ci, puisqu'elle concernait son nouveau métier. Il acquiesça, souriant quand ce dernier lui demandait s'il était sûr de vouloir l'entendre se lancer sur le sujet et c'est ce qu'il fit d'ailleurs et Alex l'écoutait avec attention. Jusqu'au moment où Nathan demandait s'il savait monter à cheval. Alex admirait les chevaux, vraiment. C'est un animal majestueux et puissant mais il n'était jamais monter sur l'un d'entre eux et à vrai dire, l'idée même de le faire ne le mettait pas des plus à l'aise. « Non. Je n'ai jamais monté de ma vie pour être franc. » Il se sentait un peu idiot du coup mais à quoi bon mentir après tout ? Il aurait été bien con si Nathan avait découvert le pot aux roses s'il l'avait invité à monter dans son haras. « Mais j'aime beaucoup l'animal en tout cas. La plus noble conquête de l'Homme est une appellation bien mérité je trouve. » ajouta-t-il en prenant lui aussi une nouvelle gorgée de son verre.
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Nathan Holbrook
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyLun 21 Avr - 18:08

It's just a drink, right ?
   Alexander & Nathan
À mon sens, il n’y avait rien de pire que de regarder un enfant qu’on a vu naître et grandir en se demandant si c’est vraiment le sien. Enfin, à mon sens. Cette histoire aurait pu avoir un heureux dénouement, je pense. On savait tout les deux qu’on finirait par se séparé une fois mon père décédé et le sien aussi. Ce qui aurait pris du temps vu qu’aux dernières nouvelles, ce dernier vivait toujours. Son infidélité avait été un excellent motif de séparation aux yeux des deux familles, mais si ça c’était si mal soldé, c’était en partie parce qu’elle avait décidé qu’elle ne voulait plus sa fille avec elle. Je n’étais pas fâché d’être divorcé, loin de là, mais j’avais eu du mal à digéré qu’une mère abandonne ainsi sa fille. « Disons simplement que… ça été beaucoup de chose en même temps. Je pense que pour le comprendre, il faudrait que je vous raconte ma vie et honnêtement, je ne pense pas réellement que ça vous intéresse. Cependant, je suppose que… quelque part sans doute, les évènements ont fait de Judith ce qu’elle est. Attention, je suis fier de ma fille et je l’aime énormément, c’est le moins que je puisse dire, mais… par moment je me demande si la blessure n’est pas plus profonde et s’il ne faudrait pas que j’ai une grand discussion avec elle. » J’eu un léger rire jaune en essayant d’imaginer la scène. Aussi buté l’un que l’autre et ma mère au milieu pour faire l’arbitre, est-ce qu’on arriverait réellement à quelque chose de productif. « Ce qui est plus facile à envisager qu’à mettre en œuvre. » Je fis tourner le whisky dans le fond de mon verre en le fixant comme si c’était la chose la plus intéressante du monde. « En vérité, même moi, je n’en ai jamais parlé avec personne. Au grand désespoir de ma mère qui jugerait utile que je vois un psy. J’ai déjà envoyé chier ceux de l’armée alors… » Oh probablement qu’il y avait un peu –beaucoup- de mauvaise volonté de ma part dans cette histoire, mais je n’avais jamais compris l’intérêt de parler de chose intime avec un type qui griffonne des choses secrètes sur un papier et qui téléphone ensuite à votre famille pour lui dire : Vous savez, je pense qu’il a un problème ou un traumatisme. Sans blague ! Je n’avais pas besoin d’un psy pour savoir que mon enfance a été traumatisante et pas plus pour m’entendre dire que les missions en Irak le furent aussi.

Je relevais mon regard azure vers Alexander et je hochais lentement la tête lorsqu’il parlait. En réalité, je ne savais pas trop sur quel pied je devais danser et j’avais passablement le cul sur les ronces tant l’idée de copiner avec mon médecin me semblait étrange. « Oh ça oui… Mais, je ne sais pas si c’est nous qui l’avons conquis ou si c’est lui. Parfois, on fait des rencontres avec les chevaux comme avec les gens. Des bonnes et des moins bonnes. » Et on a parfois de bonne surprise, comme la complicité sans bornes entre mon cheval et moi ou entre Judith et le sien. Se rapprochant assez d’une vie de couple en somme, mais avec un caractère bien différents. « Si, l’envie vous prendre d’essayer, vous savez où me trouver. Je vous promets de ne pas vous flanquez sur le cheval qui a jeter ma fille. » Lançais-je avec un sourire avant de rire de bon cœur. « De plus, ça vous ferrait sortir et je ne pense pas que ça vous ferait du mal. Votre secrétaire m’a confié que vous travailliez de trop. Attention, je vous vois venir, mais moi, je travaille beaucoup et je me détends en même temps, c’est un luxe que je peux me permettre dans mon métier. »


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Alexander Kershaw
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyJeu 24 Avr - 14:58

- it's juts a drink, right ? -

Avoir des enfants. Alexander en avait rêvé fut un temps. Quand sa femme était encore là bien sûr et lorsqu'il était plus jeune, admirant ses parents pour avoir su rester aussi amoureux qu'au premier jour même avec deux enfants comme lui et son frère. Non pas que Greg et lui furent des monstres petits, bien au contraire, mais il fallait quand même réussir à les canaliser, tous les deux curieux de nature et toujours prêts à faire de nouvelles découvertes. Mais par la suite, une fois veuf, il avait supprimé l'idée de son esprit en même temps que celui de retrouver quelqu'un dans sa vie. Ce qui était peut-être une erreur dans le fond, très certainement même mais il ne trouvait pas la force de s'attacher à ce point encore une fois à l'époque et les années étaient passées si vite. Ça n'est que récemment qu'il avait s'était rendu compte d'avoir potentiellement fait une erreur, quand son neveu était venu au monde et qu'il s'était dit que lui aussi aurait aimé connaître ce genre de moments dans sa propre vie. Mais pour ça, il fallait trouver la bonne personne et comme dit, il l'attendait encore.

Il ne voulait pas se montrer intrusif en posant cette question au départ, pas le moins du monde, croyez-le bien. Alex s'en faisait simplement pour la fille de Nathan, étant aussi sa patiente après tout et une chose en entrainant une autre, il avait maladroitement fait cette réflexion, amenant l'ex-militaire à tenir ces propos et il se sentait idiot à présent. Quant à savoir s'il trouverait ou non intéressante la vie de l'homme assis face à lui, ma foi, c'était à lui d'en juger mais puisqu'il n'allait pas lui demander d'en faire étalage et que Nathan n'en parlerait pas non plus si facilement, on ne pourra que supposer que le médecin, habitué à entre les gens lui parler de leur vies sans retenue, l'aurait écouté, tout simplement, sans le juger heureux d'avoir pu l'aider peut-être à s'ôter un poids des épaules, aussi minime fut-il. « Les épreuves qu'on traverse nous forment, c'est un fait. Mais de ce que j'ai pu en voir, Judith est une adolescente tout à fait charmante. » En tout cas il ne pouvait qu'essayer de se mettre à la place de Nathan sur le point que ce dernier évoquait à présent. Il y avait toujours une sacrée différence entre prendre la décision de faire quelque chose et le faire réellement. Ça n'était jamais facile de réunir le courage de franchir ce gouffre, comme il l'avait ressenti à l'époque quand on leur avait enseigné comment annoncer à la famille la mort du patient. Savoir quoi dire et le dire devant les personnes concernés, c'était toujours une épreuve mais étant nécessaire, il trouvait toujours le moyen de le faire.

L'allusion au psy qu'il venait de faire le fit sourire un peu, lui non plus n'avait pas vraiment apprécié devoir se confier sur ce qu'il ressentait après la mort de sa femme alors il comprenait bien ce que Nathan voulait dire là. Mais si ça pouvait l'aider... « Trouver quelqu'un à qui ça vous viendra sans effort alors. Ça n'a pas forcément besoin d'être un psy pour que ça vous aide. » concéda-t-il en avalant une nouvelle gorgée de son verre. S'en suivit alors la question de l'ex-militaire et Alexander avoua donc ne jamais être monté à cheval même s'il admirait l'animal. « Difficile de le dire parfois c'est vrai. Mais je crois quand même que les chevaux sont bien meilleurs et plus bons que certains d'entre nous. » ajouta-t-il, une légère note d'amertume dans la voix. « Trop d'honneur. » dit-il en riant après que Nathan lui ait promis de ne pas le mettre sur le dos du cheval responsable de l'accident de sa fille. « J'y penserais à l'occasion en tout cas. » ajouta-t-il en reposant son verre devant lui ensuite. Mais ce que le gérant du haras évoquait par la suite le pris de court. Sa secrétaire lui avait confié qu'il travaillait trop visiblement. Pourquoi est-ce qu'elle avait fait ça déjà ? Est-ce qu'elle aussi essayer de le caser à présent ? Et pourquoi dire ça à Nathan au juste ? Et alors qu'il allait contrer son argument en lui disant que son boulot lui prenait à lui aussi beaucoup de temps mais il arguait que comme il se détendait en même temps, il ne pouvait rien lui dire. « Je vais vraiment finir par croire qu'elle parle aussi à mon frère à force. Je ne sors pas beaucoup c'est vrai mais je ne suis pas le seul dans le cas. Mais ça me convient bien. » répondit-il, marquant une courte pause avant de reprendre. « La plupart du temps. » Mieux valait être seul que mal accompagné pourrait être son credo de ce côté là Et puis de toute façon, qui pourrait bien avoir envie de le supporter tous les jours, je vous le demande...
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Nathan Holbrook
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyMar 29 Avr - 10:54

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   Alexander & Nathan
Trouver la bonne personne est une chose compliquée. Surtout après tant de déception et aussi, avec si peu de bonne volonté me concernant. Cependant, il était fort à parier que je ne cracherais pas dessus si elle venait à croiser mon chemin. Évidemment, ce serait tout de même plus facile, si je faisais un effort supplémentaire pour sortir et provoqué en un sens le destin. Et je n’étais pas le seul dans ce cas. J’estimais, ceci-dit, que je faisais un gros effort en ce jour et concéderait malgré la bizarrerie de la situation, que cela me faisait du bien de sortir et de discuter avec d’autres personnes que les employés du haras, les propriétaires des chevaux, ma fille, ma mère, le chien et les murs de la maison. Faire de nouvelle rencontre ou approfondir une relation d’antan, ça ne me tuait visiblement pas. Il m’en aurait fallu du temps pour l’admettre, mais avouez que mieux vaut tard que jamais. Hélas, je me trouvais d’un coup mal à l’aise. En me confiant, un peu trop sans doute, à ce cher docteur, j’avais la sale impression que je le mettais dans une position plus qu’inconfortable. De cela, je n’en étais que plus honteux. Pour détendre un peu l’atmosphère, je lançais alors : « C’est parce que vous ne vivez pas avec tous les jours et qu’elle était assommée par les médicaments. » Probablement, il y avait un peu de véracité dans mes propos. Et puis, Judith avait eu une éducation suffisamment bonne que pour se montrer polie et gentille avec les étrangers. Ceci expliquant cela, ma fille pouvait être parfois très charmante, mais dans son état actuel, ça ne durait jamais bien longtemps.

J’accueillis la remarque de l’homme en face de moi avec un hochement positif de la tête. Je me plaisais à croire la même chose et pourtant, à cette heure, j’avais très envie de lui en parler à lui, de vider un sac trop plein, mais je me refusais catégoriquement à le faire pour la bonne raison que je ne le connaissais pas assez. De plus, je trouvais cela à la fois inconvenant vu que nous essayons de passé un bon moment dans la mesure du possible et que je trouvais ça complètement dingue que je sois prêt à vider des années de secret à un homme que je ne pouvais même pas considérer comme un ami. « C’est aussi mon avis, mais je me rends compte que ce serait inconvenant. Ma foi, cela attendra bien encore un moment. » Je terminais mon verre avant de le reposer sur la table et fixait le plafond un instant en m’interrogeant sur ce qui pouvait bien me donner envie de discuter de chose presque intime avec lui alors que, je ne le ferrais pas avec Olivia qui sans mentir était sans doute ma meilleure amie ici à San Francisco. Je redressais ma tête pour de nouveau approuvé la remarque d’Alexander sur les chevaux. « C’est même certains… un cheval n’est jamais méchant que si on lui a appris à l’être ou qu’on l’y ait forcé. C’est un animal craintif de nature, alors démolissez le comme certains abrutis savent si bien le faire et vous aurez un cheval agressif jusqu’à la fin de ses jours, par peur de subir à nouveau de mauvais traitement. C’est une créature profondément gentille, qui a besoin du soutien de son cavalier pour comprendre et affronter ses peurs. En ce qui concerne, Indiana, qui je suppose doit vous sembler un monstre vu ce qu’il a fait, je répondrais ceci : Il n’était pas prêt et ma fille ne le comprenait pas assez pour l’aider à ne plus avoir peur de l’obstacle. Elle a visé trop haut, trop vite et il a eu peur simplement. La suite n’est qu’un engrenage de malchance. Elle aurait pu tomber à côté et n’avoir qu’une ecchymose, comme elle aurait pu se brisé la nuque. Je ne blâme pas l’animal parce que j’ai compris. Je blâme ma fille, de m’avoir désobéi cependant. » Même si je ne resterais pas fâché éternellement et il est aussi probable que je n’ai pas été si rationnel dans le cas où elle se serait tuée en tombant de cheval.

Je me redressais pour poser mes avant bras sur la table et ce fût à mon tour de me sentir mal en ayant confié, bien malgré moi, au docteur que sa secrétaire avait eu une discussion avec moi. Cependant, je comprenais son point de vue, je n’aurais pas aimé qu’on s’occupe de mes affaires, même si c’est le cas chez moi. « Je pense simplement qu’elle a cru bien faire, en pensant que j’étais un ancien ami à vous. Ce qui est probablement ma faute puisque je lui ai dit avoir servi dans l’armée britannique. Elle a du faire un fâcheux rapprochement. Ne vous fâcher pas, je vous en prie. » Je n’ai jamais aimé voir les gens en colère, une résultante sans doute des mauvais traitements subit durant l’enfance. Une peur intestine qui ne guérirait sans doute jamais. Un traumatisme comme dirait les psys dont j’étais parfaitement conscient, mais je ne voyais pas comment soigné cela. « Je ne suis personne pour vous dire de sortir, Alexander, mais je vous estime suffisamment pour ne pas vouloir que vous vous fassiez du tord. De plus, je trouve ça cocasse qu’un médecin qui me dise de prendre du repos, ne le fasse pas lui-même. Vous savez comme moi, que si mon acharnement à travailler est mauvais pour ma jambe, le vôtre sera néfaste pour autre chose. » Une idée me traversa l’esprit et je la saisi au vol sans plus de réflexion. « Faisons un deal tous les deux. Je m’engage à diminuer mes activités physiques, à prendre le kiné que vous me conseillerez… à y mettre un peu de bonne volonté et aussi à prendre un repos totale quand ma fille sera remise pour des raisons techniques que vous connaissez. En échange, vous me ferez le plaisir de prendre du temps pour vous, de sortir un peu plus et de prendre vous-même du repos. Je m’engage même à sortir avec vous, si vous le voulez… amicalement bien sûr. » Avais-je ajouté en me rendant compte de l’ambigüité de cette phrase. « Qu’en pensez-vous ? C’est un deal honnête je pense. » Soudainement, je me rendis compte que j'étais passablement dans la mouise s'il venait à accepter. Tant pis, c'était dit et s'il l'acceptait, je m'y tiendrais.



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Alexander Kershaw
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyMar 29 Avr - 14:45

- it's juts a drink, right ? -

C'est certain qu'à force de rester la tête coincée dans son boulot plutôt que de sortir, Alex non plus ne risquait pas de trouver chaussure à son pied mais c'était tout simplement plus facile de faire ça que de prendre le risque d'à nouveau tout perdre une fois de plus. Et puis ça n'était pas non plus comme s'il était un ermite et restait seul dans son coin en permanence. Ils croisaient tous les jours ses collègues, les saluaient, parlaient avec eux, avec ses patients aussi et ses amis en dehors de l'hôpital. Ok, pour la dernière partie ça arrivait bien moins souvent mais il avait un boulot prenant aussi, il ne fallait pas l'oublier. Les gardes pouvaient être calmes ou pas, mais des journées de plus de douze heures, c'était souvent l'apanage de notre cher doc pas surprenant alors qu'il n'ait pas vraiment plus envie que ça de sortir après une telle journée. Mais c'est vrai que c'était aussi agréable de tout simplement prendre un peu de temps pour parler avec quelqu'un d'autre, qui justement n'avait rien à voir avec son job -enfin on se comprend quand je dis ça, quelqu'un qui n'était pas médecin lui aussi quoi-. Et qui avait aussi bien besoin de changer de décor admettons-le. En un sens, on peut dire que ces deux là s'étaient bien trouvés encore fallait-il qu'ils en prennent conscience l'un comme l'autre mais là, bon courage pour que ça arrive sans qu'on leur file au préalable un bon coup de pied là où il faut... « Probablement oui. » admit-il en souriant à la réponse de Nathan concernant Judith même s'il doutait que la jeune fille soit si terrible que ça comme semblait l'insinuer son père.

Parler était le premier pas vers la guérison. En tant que médecin, il savait très bien de quoi il parlait, conseillant à chacun de ses patients ayant subit un grave traumatisme entrainant dans les pires des cas une amputation de parler à un psychologue car s'entendre dire les choses était le premier pas vers l'acceptation de la chose. La vie s'en trouve forcément changée, comment pourrait-il en être autrement mais de parler plutôt que de tout intérioriser aidait énormément il en était convaincu. Alors pas étonnant qu'il conseille à Nathan de le faire même si c'était à quelqu'un d'extérieur. « Inconvenant ? En quoi au juste ? Parce que c'est admettre une faiblesse ? » demanda-t-il en haussant un sourcil. Oui, ça le rendait légèrement irritable car combien de fois il avait entendu ce genre d'inepties dans son unité. Un homme ça ne pleure pas, un homme n'a pas de faiblesse si c'est un vrai mec et j'en passe. Non mais quelles conneries! Depuis quand une caractéristique génétique devait s'exprimer dans ce genre de chose ? On est un homme parce que notre ADN l'a décidé, rien de plus. Mais bon, ça c'était un autre débat qui n'a pas sa place ici alors passons. Alexander avait un visage et un comportement qui faisait qu'on lui parlait facilement, il l'avait remarqué à force mais peut-être que Nathan se sentait prêt à se livrer à lui plus qu'à quelqu'un d'autre parce qu'il le comprendrait et ne se permettrait pas de le juger pour autant ? Allez savoir. « Un monstre ? Non, non, je n'ai pas pensé ça une seule seconde, mon dieu non. C'est un être humain comme un autre, lui aussi à des peurs et comme nous parfois cette peur conduit à ce genre de comportement imprévisible. Mais c'est aussi l'apanage des adolescents de se croire prêts quand on leur dit qu'ils ne le sont pas. C'est même là l'essentiel de cet âge là je crois. » répliqua-t-il en restant le plus objectif possible sur la question.

Bien sûr qu'il savait bien que sa secrétaire n'avait pas pensé à mal en confiant à Nathan que son patron ne sortait pas beaucoup en dehors du boulot. Elle s'inquiétait toujours à son sujet comme lui le faisait envers elle, toujours intéressé de savoir comment allait son fils et son mari parce qu'il estimait que le fait d'être son patron ne lui ôtait en rien le droit de s'intéresser à ses collaborateurs. Bien que oui, certains de ses collègues eux s'en foutaient royalement. « Je ne vais pas me fâcher pour ça. Lyndsay est une femme adorable et elle a cru bien faire, je sais qu'elle s'en fait pour moi même s'il n'y a pas de raison de le faire. » C'est vrai qu'elle se mêlait un peu de ce qui ne la regardait pas mais il fallait plus que ça pour le mettre hors de lui. Mais il ne s'attendait pas vraiment à ce qui allait suivre en fait. Pas venant de la part de Nathan en tout cas. Ce dernier prit la parole pour lui faire passer un message, le même qu'il avait plus ou moins tenu envers lui quelques temps auparavant, sous-entendant que s'il voulait que lui en tant que patient le prenne au sérieux, lui aussi devrait lever le pied au risque de le regretter par la suite. Il n'avait pas tout à fait tort mais comment dire... Rien ne lui donnait envie de le faire, pas jusqu'à présent en tout cas. Et la proposition qui suivit le surpris encore plus à vrai dire. Un marché ? Vraiment ? Il était sérieux ? Il semblait l'être en fait et c'était peut-être ce pour quoi Alex décida que l'un dans l'autre, s'il pouvait le faire aller voir un kiné et prendre du repos en acceptant de sortir un peu plus et prendre du temps pour lui, ma foi oui, c'était un bon deal. « C'est honnête c'est vrai. Pourquoi pas oui. » lâcha-t-il en terminant d'avaler le reste de son verre, le regard perdu dans le vague. « Mais ne vous sentez pas obligé de me tenir compagnie pour autant. » dit-il en faisant signe au serveur de leur apporter la même chose quand il releva la tête. « Ca m'embêterait que vous finissiez pas ne plus pouvoir me voir en peinture à force. » Oui, ça l'emmerderait bien c'est vrai. Plus qu'il ne voulait l'admettre même...
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Nathan Holbrook
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyMar 29 Avr - 22:19

It's just a drink, right ?
   Alexander & Nathan
Décidément, mieux valait parfois ne rien dire que de dire des choses qui seraient mal interprétée. En effet, je ne pensais pas du tout au fait que l’inconvenance venait du fait que c’était une faiblesse de parler de ses problèmes avec quelqu’un. En réalité, je n’étais pas le genre d’homme qui pensait que le fait d’être de sexe masculin menait à des obligations du style : ne pas pleurer, ne pas avoir de faiblesse. Simplement parce que j’avais été brisé et remonter plus d’une fois, que je savais pertinemment que ma plus grande faiblesse était mon passé, car on ne peut rien construire de stable sur une base aussi fragilisé. Et oui, j’avais pleuré dans les bras de ma mère, je le ferais encore si cela se doit. « Pas du tout. Vous avez mal interpréter ce que j’ai dis. C’est inconvenant, car la personne à qui j’ai envie d’en parler actuellement, je ne la connais pas et parce que soyons honnête, je n’ai pas envie de pourrir la soirée à vous racontez les désastreuses années de ma vie. Je ne suis pas ce genre d’homme qui partage les croyances populaires sur : un homme ne pleure pas ou un homme n’a pas de faiblesse. Je suis parfaitement conscient des miennes, si vous voulez tous savoir et il m’arrive de pleurer la nuit ou devant ma mère sans que ça ne me pose le moindre souci. » Au moins, je préférais être clair à ce sujet, en réalité sans trop savoir pourquoi ça me tenait à cœur de me justifier. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire en réalité ? Arf, il serait peut-être tant qu’en mon fort intérieur, je me penche un peu plus sur cette question. La réponse du docteur vis-à-vis de ce que j’avais exprimé au sujet d’Indiana me conforta dans l’idée que c’était un type bien. Beaucoup de gens qui n’y connaissait rien à l’équitation m’aurait simplement demandé pourquoi je gardais une bête pareil. Ma foi, je ne suis peut-être pas végétarien, mais je pense que chaque être vivant mérite le respect. « C’est ce que j’ai dis à ma fille. Je comprends parfaitement qu’elle ait besoin de s’affirmer, mais il y a des choses dans la vie qui sont dangereuses et ma foi, c’était une de celle-là. » Heureusement, tout s’était plutôt bien terminer pour ma fille, comme pour le cheval.

La réponse du docteur me rassura, je ne voulais pour rien au monde être la source d’ennui pour cette brave secrétaire qui avait été très sympathique avec moi. Cependant, je n’étais pas d’accord sur le fait qu’il n’y avait pas de raison de se tracasser pour lui. En effet, j’avais bien compris qu’il était seul dans sa vie privé, alors qui se tracasserait pour lui si ce n’est les autres ? Sûrement pas lui-même visiblement. « Et qui se tracasserait pour vous dans ce cas ? Vous ne semblez pas le faire vous-même, il faut quand même bien que quelqu’un le fasse… » Oh pas que je refuserais de le faire, la preuve puisque je venais de me mettre dans de beaux draps dans cette même optique. Bon, je n’irais pas jusqu’à essayer de le caser avec qui que ce soit –quoi que dans l’absolue, je pourrais…-, pour ça il était bien assez grand, même si j’étais certains qu’il faudrait qu’on l’y pousse un peu, mais me tracassez déjà amicalement pour lui, ça j’en étais capable. « Si, je me sentais obligé, je ne le ferais pas. Je fais rarement ce qu’on m’oblige à faire. » Et je crois qu’Alexander l’avait bien compris à ses dépends. Après tout, ici je décidais de faire quelque chose dans une optique qui me convenait. Au moment où, il m’avait presque obligé à faire ça, je n’avais pas été réceptif du tout. « Voyez le bon côté des choses, vous me surveillerez, je vous surveillerais et ma foi on sera certains que chacun rempli sa part du contrat. » Dans le fond, il y avait peut-être un peu plus que cela, je pourrais à loisir apprendre à connaître ce cher docteur et dans des dispositions moins stressantes qu’aujourd’hui. Je lui tendis la main donc, dans le but de scellé cet accord et j’ajoutais. « Et puis, ça nous donnera la possibilité de nous voir plus souvent et d’apprendre à ce connaître. Qui sait ce qui en découlera, mais espérons que ce ne sera que du positif. Et ne vous en faites pas, il me faudra plus que cela pour ne plus savoir vous voir en peinture. »



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Alexander Kershaw
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyMer 30 Avr - 21:41

- it's juts a drink, right ? -

Oui, c'était une chose commune de bêtement affirmer que les hommes ne pleuraient pas. Lui-même était l'exemple même qui contredisait l'adage. Mais au-delà de ça -et de ce dont il pouvait se douter sur Nathan avec ce qu'il savait ou avait deviner sur son compte, il penchait pour cette explication là. Fils de militaire, ça n'aurait pas été une première. Mais pour lui, quand il parlait de faiblesse, c'était plus dans le sens d'être qu'on avait un problème qu'on ne pouvait pas résoudre seul. Mais on pouvait débattre de la question encore des heures à vrai dire, alors passons. Bien sûr qu'il avait mal interprété la chose, il n'était pas dans sa tête après tout. Il l'écoutait donc s'expliquer, comprenant bien sûr qu'il parlait de lui comme étant la personne à laquelle il pourrait éventuellement parler, arguant qu'en plus il ne voulait pas gâcher la soirée. « Ca ne gâcherait pas la soirée si vous m'en parliez, qu'on soit clair sur ce point. » lâcha-t-il dans un premier temps avant de poursuivre. « Je n'ai pas non plus voulu impliquer que vous pensiez comme la plupart des gens que pleurer c'est être faible. Moi je trouve que c'est être humain. J'ai fais rire pas mal de mes anciens collègues à cause de ça d'ailleurs. » Oui, contrairement à d'autres chirurgiens, Alex lui avouait volontiers être touché par certains cas de ses patients. Comment ne pas l'être devant l'injustice de certaines situations dont été victimes leurs patients ? Oui, il faut savoir se détacher de tout ça pour être en pleine possessions de ses moyens pour opérer mais Alex n'avait été capable d'être un type sans cœur. Preuve en été faite encore une fois quand il comprenait parfaitement ce que venait d'expliquer Nathan au sujet du cheval ayant causé l'accident de sa fille. « Ça lui mettra du plomb dans la tête en tout cas. » conclut-il simplement.

En ce qui concernait sa secrétaire, il n'allait évidemment pas s'en prendre à elle parce qu'elle avait parlé de lui à Nathan, surtout que comme il venait de le lui confier, elle devait sûrement penser qu'ils étaient de vieux amis après avoir appris que lui aussi avait été dans l'armée britannique. C'était même assez touchant de sa part de s'en faire pour lui. Ok, c'était son problème s'il bossait trop mais bon. Lyndsay était une secrétaire efficace, très pro -ce qui était un gros plus pour lui- et une femme adorable. Il l'avait toujours traité comme une égale, pas juste comme une simple secrétaire, voilà peut-être pourquoi elle s'inquiétait pour lui car à force, ils étaient devenus assez proches, mine de. Qui s'en faisait encore pour lui ? Son frère, bien sûr, mais bon, le pauvre avait sa vie à lui aussi, une belle vie d'ailleurs alors pourquoi trop s'en faire pour son aîné ? « Peut-être parce que je n'ai pas de raisons de me tracasser ? » répliqua-t-il en se frottant le sourcil de l'index. « Et puis vous avez déjà assez de tracasseries comme ça pour en plus avoir à vous soucier des miennes, vous ne pensez pas ? » ajouta-t-il, clairement gêné que Nathan puisse penser ce genre de choses sur son compte. Il était heureux après tout. Peut-être pas le type le plus heureux au monde mais quand même pas le plus malheurex non plus. Il avait un bon boulot, une belle maison, c'était déjà pas mal, non ? Ok, ça serait mieux de partager tout ça avec quelqu'un mais pour citer une source très fiable que sont ces grands sages appelés les Stones, on ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut.

L'offre était honnête et tentante, mais il ne voulait surtout pas sue Nathan se sente obligé de faire ça, surtout pas parce qu'il lui inspirait de la pitié ou que sais-je de similaire. Il avait sa fille et sa mère à gérer, il n'avait clairement pas besoin de devoir le supporter lui aussi. Mais son commentaire le fit néanmoins sourire car oui, sur ce point là, Alex était bien placé pour savoir que l'ex-soldat n'était pas du genre à ne pas suivre un ordre s'il n'en a pas envie. Mais c'est vrai que comme ça, tous les deux y seraient gagnants au final. Un argument qui devait être pris en compte à plus d'un titre d'ailleurs. « Du gagnant-gagnant en somme. » répondit-il en souriant légèrement. Après tout, qu'est-ce qu'il pourrait bien arriver de si mauvais pour lui s'il acceptait ? Pas grand chose et déjà il entendait Greg lui dire d'accepter de suite, arguant qu'en plus avec de la chance, tout pouvait arriver. Le voyant tendre la main pour conclure le deal, il en fit de même, lui serrant la main, rassuré sans trop savoir pourquoi de savoir qu'il en faudrait plus à l'homme assis en face de lui pour en avoir assez de lui. « Marché conclus alors. » Le serveur arriva alors avec leur second verre, emportant ceux vides avec lui, offrant une petite pause à nos deux ex-militaires. Pause que notre médecin passa à observer inconsciemment le serveur s'éloigner. Réalisant ce qu'il venait de faire, il se racla la gorge tout en saisissant son verre. « Celui-là est pour moi. » dit-il tout simplement, espérant que tout ça était passé inaperçu. Pas qu'il ait honte de ses préférences mais il savait bien que pour certaines personnes, malheureusement, ça posait problème malgré tout.
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Nathan Holbrook
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyVen 2 Mai - 12:14

It's just a drink, right ?
   Alexander & Nathan
J’étais face au cruel dilemme qui vous dit : fait-le et l’autre partie de vous dit, ne le fait pas. Passant ma main droite sur mon menton qui me démangeait à cause de la repousse de ma barbe, je regardais mon verre vide avant de hausser les épaules. Ce n’est pas que je ne croyais pas à ses paroles, loin de là même, c’est un docteur, il a l’habitude des plaintes. Je n’étais pas prêt, pas encore non. Et puis malgré tout, si ça ne plomberait pas sa soirée, ça plomberait la mienne. Repensé aux sévices subit durant mon enfance et mon adolescence, honnêtement je connaissais plus gaies comme souvenirs. « Cela plomberait la mienne en tout cas. Peut-être un autre jour… » Même si comme le disait souvent ma mère : pour avoir une relation saine qu’elle soit amicale ou autre, mieux vaut crever l’abcès dès le départ. Mais, c’est douloureux de faire cela. « J’irais même plus loin dans la réflexion… Pleurer c’est être vivant. » Parce que les animaux pleurent aussi, enfin du moins certains. Okay, ils ne versent pas tous des larmes, mais ils pleurent d’une autre manière. Bref, la philosophie c’est bien, mais à petite dose cependant.

Si, je devais faire un bilan rapide à propos de la tracasserie, c’est qu’on ne voit jamais quand on devrait se tracasser de soi-même. Ou alors, il est déjà trop tard et la plus part des gens vous dirons : je te l’avais dit qu’il fallait que tu t’occupe de toi. « Parce que vous ne le voyez pas. On est toujours entrain de se tracasser plus des autres que de soi-même. D’autant plus dans votre métier. » Même dans le mien en réalité… je me levais en pensant à ma fille et à ma mère puis aux chevaux et je ne finissais par me poser la question à moi-même que lorsque la douleur à ma jambe se réveillait. Cependant, il y avait toujours bien un évènement qui me ramenait aux autres ou tout simplement que je ne voulais pas admettre que je devais m’occuper de moi. C’est une toute autre affaire, mais le résultat était et resterait-le même. On a besoin des autres pour parfois tirer la sonnette d’alarme à notre place. « Je ne pense pas non. Je n’ai pas encore atteins mon quota maximum. » J’avais tout de même payé le prix fort le jour où je m’étais plus tracasser du sort de dix de mes hommes que du mien non ? J’avais une belle marque à vie qui ornait ma cuisse droite. Et puis, j’avais toujours été comme ça, aussi loin que remonte ma mémoire. À l’école, je me tracassais toujours plus de mes rares camarades qui avait des vies à l’allure dorées par rapport à la mienne qu’aux blessures que mon père me laissait au corps et à l’âme. Je consolais des amis qui venaient de se faire punir de sortie, quand je savais pertinemment que je ne pourrais jamais avoir la permission de sortie quand mon père serait de nouveau à la maison. Je prenais parti pour des amis qui me disaient que c’était injuste d’avoir pris une gifle pour avoir répondu à son père, alors que je n’osais même pas le faire moi-même de peur de recevoir des coups de ceinture. Visiblement, se tracasser de moi-même, ça n’avait jamais été mon fort.

Je n’éprouvais aucune pitié pour le médecin, en ai-je seulement un jour ressentit ? Oui, peut-être en Irak quand je voyais les ravages de la guerre sur les familles décimées, celles-là même que j’étais payé pour décimée involontairement cela dit. Mais, pour un homme qui a une situation et une vie plus ou moins dorée, non je n’avais pas de pitié. Le début probablement d’un sentiment d’amitié et quelque part, ouais, ça m’enmerderait qu’il n’y ait pas de suite à cette soirée. Si, ça ce n’est pas un miracle en revanche. Oui, on y gagnerait tous les deux, du moins je l’espérais sincèrement, sinon ce serait vraiment triste. Le pacte était donc conclu, bien voilà que je devenais un minimum rationnel dans mes agissements. Non, je n’irais pas raconter à ma mère cette histoire sinon, je n’avais pas fini de l’entendre me rabâcher les oreilles. « Pas un mot à ma mère si vous débarqué à la maison. Sinon, elle va plus se sentir. » Lançais-je avec bonne humeur avant de porter mon regard sur le reste de l’assemblée de citoyens rassemblés ici et de revenir à Alexander passablement absorbé par quelque chose. Je suivis le sens de son regard et me retenait de rire un instant. Quoi ? J’étais loin de me douter que le docteur avait les mêmes penchants que moi de ce côté-là. À sa réplique sur : celui-ci est pour moi, je lâchais trop vite sans vraiment savoir retenir la réplique suivante : « Quoi le serveur ou le verre ? Dommage, je le trouvais pas mal non plus, mais j'ai une préférence pour le barman. » Je portais ma main à ma bouche, merde la bourde. «Désolé, c’est sortit tout seul. » Je suis le roi des pieds dans le plat moi en ce moment. Je ne savais même plus ou me mettre en fait du coup. Maintenant, s’il n’a pas compris que… je lui ferais un petit dessin en revanche. Je croisais les jambes et je pris mon nouveau verre en main pour boire en regardant les gens. La honte… oh putain. Pas que je n'assume pas ma bisexualité, j'assume parfaitement, mais devant le docteur là, ça la fout mal quand même.




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Alexander Kershaw
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyVen 2 Mai - 13:57

- it's juts a drink, right ? -

La fameuse voix de la conscience. Celle-là même qui parfois -peut-être bien bien trop à son goût- pouvait être si contradictoire face à celle du cœur. Comme dans ces cartoons où l'on voyait toujours le personnage en proie au doute avoir un ange et un diable apparaître sur ses épaules pour lui dire ce qu'il devait faire. Très manichéen comme vision de la chose mais ça illustrait bien notre propos en tout cas. En tout cas c'est vrai qu'en tant que médecin, Alexander était habitué à entendre des plaintes -ça ne rendait pas l'exercice plus facile pour autant, qu'on se le dise-. Il avait choisit de faire médecine pour aider les autres après tout, c'était une vocation au sens le plus stricte du terme et pas une question d'argent ou de prestige comme pour certains de ses collègues -ici comme dans le monde j'entends-. « Vous avez mon numéro en cas où et vous savez où me trouver le cas échéant. » lui dit-il, affichant un visage tout à fait avenant même s'il savait bien que Nathan savait déjà ce qu'il venait de lui dire. Crever l'abcès dès le départ c'est une bonne chose c'est vrai, surtout quand il s'agit littéralement d'un abcès. Quand ce dernier était plus métaphorique ma foi, c'était bien plus facile à dire qu'à faire parfois hélas, surtout quand il s'agissait de souvenirs douloureux comme avait du en vivre le propriétaire du haras. « Entièrement d'accord. » se permit-il d'ajouter tout simplement pour clore le sujet.

Se préoccuper des autres plutôt que de soi-même, une chose que notre médecin avait toujours fait. Parce que c'était lui l'aîné, parce que c'était dans son caractère aussi et parce que c'était aussi plus simple de se focaliser sur ça que sur autre chose tout bonnement, comme la douleur de la perte d'un être cher. Son deuil avait été fastidieux et encore aujourd'hui il ne l'avait peut-être pas totalement fait vu sa réticence à s'engager à nouveau personnellement dans une relation sérieuse. Mais c'est certain que c'était avant tout un mécanisme de défense, très primaire, histoire de s'éviter une nouvelle blessure au cœur. « Oh j'en connais qui se contrefichent bien de leurs patients mais heureusement, ceux-là sont assez rares dans la profession. » Et oui, même parmi les médecins, on ne pouvait pas empêcher comme ailleurs d'avoir droit à certains êtres complétement étrangers à la compassion qu'exige en théorie ce métier. Mais il est certain aussi que c'était toujours bon d'avoir des amis auprès de soi, capables de vous dire quand vous deviez lever le pied et penser à vous aussi. Ce que faisait les siens mais têtu dans son genre, Alex les rassurait toujours en disant que tout allait bien. Nathan lui peut-être lui tiendrait tête mais il ne voulait pas qu'il se retrouve à tenir ce rôle alors qu'il devait bien avoir à faire de son côté, au risque justement de finir par le rebuter complétement. « J'espère sincèrement pour vous que vous ne l'atteindrez jamais alors. » répondit-il tout simplement. En arriver à ne plus se soucier de rien n'était bon pour personne, qu'on se le dise. Encore plus pour ceux qui avaient déjà vus et subis pas mal de malheurs ou d'épreuves par le passé -comme eux par exemple-.

Pitié pour lui voulait plus dire empathie en vérité car c'est clair que si on regardait sa condition, Alex était loin d'être à plaindre. Peut-être était-ce parce qu'ils avaient vu certaines choses durant leur service qu'il y avait plus de facilités pour l'un comme pour l'autre de la ressentir mais en tout cas il acceptait bien volontiers son pacte, surtout que ça serait un bon moyen pour lui de faire en sorte que Nathan se soigne. Alors si pour ça il devait sortir plus souvent ma foi, ça ne serait pas un si mauvais compromis. « Je ne comptais de toute façon pas m'inviter à l'improviste chez vous mais oui, je ne dirais rien, n'ayez crainte. » Après tout, ça n'était pas si différent que le secret médical pour lui et puis même, il n'allait pas aller le crier sur les toits, lui non plus n'avait pas grand intérêt à ce que leur petit accord se sache. Et alors que le serveur s'éloignait à nouveau de leur table après avoir déposé leurs verres, le médecin eut un instant d'égarement -enfin c'est comme ça que lui le vit en tout cas- et observa le fessier de ce dernier et pas assez discrètement de surcroît puisque Nathan l'avait pris la main dans le sac. Cherchant à changer de sujet il annonce qu'il prend cette tournée là pour son compte mais ne réalise pas que sa phrase peut laisser un sous-entendu sur l'objet de celle-ci, ce que ne manque pas de lui faire remarquer Nathan. Tout en admettant dans la foulée préférer le barman en vérité. Alex cligna quelques fois des yeux. Avait-il bien compris ce qu'il venait d'entendre ? Nathan lui aussi préférait les hommes ? Cette info en tout cas n'était définitivement pas tombée dans l'oreille d'un sourd. « Pas mal c'est vrai, mais il y a bien mieux par ici si vous voulez mon avis. » dit-il pour toute réponse, ne le quittant pas des yeux se faisant. Oui, clairement, à présent Alex passait en mode flirt. Une chose qui ne lui était plus arrivé depuis au moins... Oui, au moins tout ça. Restait à voir si malgré tout -et ses réflexes un peu rouillés- le message passerait bien jusqu'à son destinataire.
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Nathan Holbrook
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptySam 3 Mai - 20:06

It's just a drink, right ?
   Alexander & Nathan
J’acquiesçais simplement pour lui signifier qu’effectivement, si je voulais lui parler j’avais à la fois son numéro de téléphone, celui de son cabinet et que je savais pertinemment où il travaillait. Je suis même certains qu’en allait trouver sa secrétaire, je pourrais avoir l’adresse de son domicile sans trop de peine. Enfin, ce n’était pas au programme, loin de là. J’avais été militaire pas espion après tout. Et puis, ce n’est pas parce que j’avais décidé de me tracasser un temps soit peu pour Alexander que j’allais me mêler à outrance de ses affaires. Franchement, je ne suis pas son père et je ne suis pas en couple avec lui, à ce que je sache. C’était chose certaines que s’il avait été mon petit ami, je me serais sans doute plus tracassé que maintenant, mais avant que ça n’arrive… Quoi ? Il est interdit de trouver que le médecin en face de moi était à mon goût et qu’à mesure que j’apprenais à le connaître me plaisait d’avantage ? Bon, on ne va pas me dicter quoi penser non plus. Je haussais un sourcil lorsqu’il me confia qu’il y avait des médecins qui se fichaient pas mal de leurs patients. Cela ne m’étonnait pas à vrai dire, mais je trouvais quand même ça quelque peu débile. Surtout dans un métier pareil. Enfin, si le monde tournait réellement rond, ça se saurait. « Heureusement au passage. » Imaginez, un monde où les médecins se ficheraient tous de leurs patients. Vision d’apocalypse bonsoir. Je pense honnêtement que je ne pourrais pas, ne plus me soucier des autres. Preuve était encore une fois que j’avais très envie de dresser des chevaux pour l’hypothérapie et pourquoi pas même des chevaux miniatures dans le but d’aller rendre visite à des gens mal en poing avec eux. J’avais une connaissance qui faisait ça dans un autre état, enfin… on s’était connu sur une foire spécialisé dans les chevaux en gros et on correspondait encore bien par facebook. Pas que je sois socialiste, mais quand je vois ce que peuvent apporter les animaux aux gens, je me dis que ce n’est pas si mal d’avoir ce genre de projets.

« Vous pourriez, ça ne dérangerait personne. » Répondis-je à sa remarque sur la possibilité qu’il débarque à l’improviste. Honnêtement, je ne voyais pas bien qui cela dérangerait… Ma mère ? Elle serait bien trop heureuse de voir débarqué du monde pour faire valoir ses talents de pâtissière. Ma fille ? Vu qu’elle n’allait pas à l’école depuis un moment, ce serait pareil et puis, je ne pense pas qu’elle ait de soucis avec le doc. Le chien ? Les chevaux ? Soyons sérieux deux minutes, ça ne gênerait personne qu’on se le dise bien. « Je ne dirais rien à votre secrétaire si je la recroise, comme ça votre frère ne sera pas au courant si elle est de mèche avec. » Lançais-je pour plaisanter. Ma foi, il était fort à parier que j’allais la recroiser, surtout maintenant que j’avais promis de faire des efforts et par conséquent ça passerait par la case : visite de contrôle. Ô joie ! Non, sincèrement, j’adore Alexander, mais j’ai une préférence pour quand il n’est pas dans la peau du médecin.

Les sujets de conversation venaient doucement vers leurs fins et ma foi, je ne savais pas trop que faire. Jusqu’à ce que… et bien, ma foi, jusqu’à ce que je mette les pieds dans le plat comme un idiot. Les deux pieds d’un coup, bien comme il faut et avec le sourire évidemment. Non, mais franchement, je ne suis pas doué et je ne le serais probablement jamais. Après tout, peut-être que si moi, je suis à l’aise avec ça, lui pas. Je ne suis pas dans sa petite tête –qu’il a charmante d’ailleurs, enfin soit-. Mon verre en main, je fis mine de m’intéresser à autres choses pour caché le fait que j’étais désormais couvert d’une honte monumentale. À sa réplique, je tournais mes yeux dans sa direction. Un instant, je me demandais en effet de quoi il parlait, mais vu l’insistance de son regard sur moi, ça fini par faire son chemin. Je vous ai dit que j’étais rouillé de ce côté-là. J’avalais la gorgée de whisky que j’avais pris et reposais mon verre avant de me retourner vers lui. « Certainement, je préfère les gens de mon âge. Les jeunes manquent d’expérience. » Clairement, je sentais que ça allait être difficile de s’y remettre, mais après qui ne tente rien, n’a rien.

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Alexander Kershaw
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyDim 4 Mai - 22:00

- it's juts a drink, right ? -

Oui, s'il allait demander l'adresse du médecin à sa secrétaire, elle la lui donnerait très certainement le moindre problème surtout si comme dit, elle croyait bien faire. Pas que ça puisse le déranger qu'il connaisse son adresse mais disons simplement qu'il passait plus de temps à l'hôpital que là-bas alors il aurait plus de chance de le trouver à cet endroit que chez lui en vérité. Et oui, ça n'était pas parce qu'il voulait qu'ils passent un peu de temps ensemble pour que chacun lève le pied et qu'ils apprennent enfin à mieux se connaître que ça voulait dire qu'il allait se mêler de tout ce qui le concernait. Il ne lui devait rien après tout, pas vrai ? C'était pas comme s'il était tenu de s'en occuper comme le ferait un conjoint, suivant l'adage qui dit à la vie à la mort. Même si lui se voyait bien faire un bout de chemin à ses côtés mais ça, bien sûr, ça n'était que son affaire. Le chapitre sur ses collègues ayant oublié plus ou moins leur serment d’Hippocrate n'était pas volontaire mais en même temps, c'était la vérité, certains se fichaient bien de leurs patients mais dans un monde comme le nôtre, ma foi, ça n'était pas si surprenant en définitive. Mais heureusement, ceux-là étaient en nombre infime ce qui évitait en effet le chaos qu'engendrerait l'opposé. Et lui non plus ne pourrait pas s'empêcher de s'en faire pour les autres, c'était tout simplement dans sa nature, ce qu'il était même en un sens. Mais on pouvait encore polémiquer sur le sujet des heures pour expliquer que son métier le passionnait, comme celui de Nathan pour ce dernier alors passons tranquillement à la suite de tout ceci.

Non, Alex se voyait mal débarquer chez Nathan à l'improviste, sans avoir prévenu qui que ce soit de sa venue, tout simplement parce qu'il était bien élevé. On lui avait appris les bonnes manières plus jeune et se pointer la bouche en cœur chez quelqu'un, de surcroît qu'on ne connaissait pas si bien que ça et ce même si cette personne en question ne vous laisse pas indifférent. Non vraiment, à ses yeux ça ne se faisait pas et il ne voulait pas non plus paraître trop présomptueux en se permettant de le faire, même si ce dernier lui assurait que ça ne dérangerait personne. « Sans doute mais si jamais je devais venir, je préviendrais avant, question de politesse. » lui confia-t-il un léger sourire aux lèvres. Bien sûr, il était loin de croire que sa venue sera mal accueillit, il s'entendait relativement bien avec sa fille et ma foi, la mère de Nathan semblait s'en faire elle aussi pour son fils alors ils devraient bien s'entendre. « C'est très gentil de votre part, merci. » dit-il en riant doucement à sa remarque. Comme si son frère avait besoin de ça pour s'en faire pour lui. Non et puis c'était lui l'aîné à la fin, c'était donc à lui de veiller sur Greg et pas l'inverse! Surtout qu'il n'avait pas vraiment envie que Lyndsay s'amuse à jouer les indics pour lui à son sujet, elle avait déjà bien assez de choses à faire comme ça pour en plus jouer les rapporteurs à son frère -sans compter que ça coûterait cher à force, vu le prix de la communication jusqu'en Angleterre-. Et puis personne n'avait besoin de savoir à propos de leur petite accord, point final.

Doucement ils en arrivaient en effet à la fin de leur conversation tout comme de leur verres qui pour le coup, servirent de prétexte malencontreux à ce léger moment de flottement où lui s'était fait surprendre à mater le serveur, entrainant Nathan à mettre les pieds dans le plat après qu'il ait annoncé que le prochain verre était pour lui, dévoilant par la même occasion que lui avait une préférence pour le barman, laissant évidemment deviné à notre cher médecin quels étaient ses penchants. Et presque comme si une mouche venait de le piquer, au lieu de passer à autre chose, Alexander ose lui répondre qu'il y a bien mieux, sous-entendant bien sûr que lui aussi préférait en fait les hommes et il fixa son regard sur lui, histoire de lui faire comprendre qu'il parlait de lui en l'occurrence. Il mis quelques secondes avant de voir où il voulait en venir mais bon, à force d'être trop subtile aussi... Oui, la dernière fois où il a vraiment draguer quelqu'un remontait à l'époque de ses premières années de fac alors autant vous dire que ça remontait. Il fallait donc le pardonner s'il ne se montrait pas non plus le plus adroit dans cet exercice. « Oui, c'est vrai qu'il leur manque parfois l'expérience. » répondit-il en prenant une gorgée de son verre à son tour. « En tout cas je peux dire que j'ai vraiment ravi d'avoir eut raison de vous rappeler pour qu'on se le boive ce verre. » Tu m'étonnes tiens qu'il était content le bougre. Sans ça il n'aurait certainement jamais su que Nathan s'intéressait aux hommes et de surcroît, à lui par extension. Oui, à présent qu'il savait ça, il était évident que ma foi, i serait peut-être bien plus tenté de passer plus de temps loin de l'hôpital en sa compagnie.
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Nathan Holbrook
Nathan Holbrook
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptyDim 11 Mai - 11:07

It's just a drink, right ?
   Alexander & Nathan
Vivant dans un haras, il n’était pas rare de voir débarqué des gens que je ne connaissais pas, d’où sans doute le fait que ça ne me dérangerait pas de voir débarquer Alexander à l’improviste. Ma maison faisant partie intégrante du haras, il était difficile de dire aux propriétaires : téléphonez-moi avant de passer monter votre cheval. Honnêtement, ça ne le faisait pas trop. Maintenant, ils ne rentraient pas chez moi à proprement parler, ils ne venaient pas se désaltérer dans mon salon, il y a une cafeteria tout de même. À part les rares avec qui j’avais plus d’affinité, aucun n’entraient chez moi sans y être invité. Et croyez-moi, je les comptes sur les doigts d’une main ceux-là. « Comme vous voulez, mais souvenez vous que c’est un haras… par conséquent, vous pouvez venir sans prévenir, sans pour autant vous retrouvez dans mon salon. Vous saisissez ? » Quoi ? J’en voyais bien des mamys avec leurs petits-enfants qui venaient comme ça dire bonjour aux chevaux et ça ne me dérangeait pas, tant qu’elles ne donnaient pas à manger aux animaux. Et puis, il y avait les gens qui venait ponctuellement pour faire une balade à cheval entre amis et qu’on ne revoyait plus pendant des mois. Mon boulot a aussi une part de social, il faut savoir être ouvert. Au final, un haras ça ressemble vachement à une église. « Je veux dire, si vous voulez venir pour vous changer les idées, faire un tour, voir les chevaux… vous n’avez pas besoin de mon accord, ni de m’avoir sur les talons, faites le simplement. En plus, vous verrez des gens comme ça et je suis certains que plus d’un des enfants qui viennent en leçon seront fiers de vous faire faire connaissance avec les chevaux. » Surtout Lisa… Cette petite souffrant d’hyperactivité qui passe tous ses après-midi de congé au haras entre aider les plus petit à préparer les chevaux, faire les visites guidées, aider aux leçons avant de monter elle-même. Une vraie pipelette qui ne serait que trop heureuse de se rendre utile. Enfin, c’était une idée comme ça en passant, il fait ce qu’il veut le docteur.

Décidément, cette soirée prenait un tournant… inespéré. Je n’étais pas venu ici dans l’optique d’un rencard, d’un plan drague et encore moins en imaginant révéler –maladroitement- mes préférences, pourtant c’était fait. Comme quoi, tout arrive et il n’y a pas forcément besoin de forcer le destin pour ça. Enfin, le destin, je me comprends quand je dis ça. Seulement, remettre une machine en route après… plus de vingt ans, ça à forcément des soucis ! On ne peut pas dire qu’à l’armée, j’ai eu beaucoup d’occasion de le faire –surtout avec mon père au dessus de moi- et après, je m’étais retrouvé marié. Autrement dit, à part à l’adolescence, je ne m’étais jamais trop essayé à ça. Et depuis mon divorce me direz-vous ? Ma foi, j’avais autre chose à penser ! Ce n’est pas pour autant que j’étais resté à rien faire, mais en général, c’était les autres qui venaient à moi et non l’inverse. « Mais, on est parfois rouillé à notre âge. » Et par là, j’entendais évidemment au niveau de la drague parce que là… à part m’enfoncer dans les méandres de la honte, je ne faisais pas grand-chose d’autres. Passant les doigts de ma main gauche sur un de mes sourcils, je relevais les yeux et je souris au docteur. « Moi aussi, la conversation était autant intéressante qu’enrichissante. » Ah ça, qui aurait cru que ? Et bien, pas moi déjà. Je tournais la tête lorsqu’un bruit sourd retentit à côté du bar. L’atmosphère s’échauffait et pas dans le bon sens. Personnellement, ça ne me disait rien de rester ici et de finir à l’hôpital à cause d’une bagarre de bar. Je me retournais vers Alexander en haussant les sourcils et regardait mon verre. « On ne va peut-être plus trop traîner dans le coin, enfin je ne sais pas toi, mais je n’ai pas envie de me retrouver à l’hosto à cause des gamins du coin. » Venais-je réellement de le tutoyer ? Ma foi, on dirait bien. Au moins, c’était venu naturellement.

Comme le ton montait, je terminais rapidement mon verre et je me levais pour mettre ma veste. « Je te raccompagne ou tu retourne par tes propres moyens ? » Mais, c’est que je m’améliore en propositions qui sortent naturellement ! Je ne dirais pas que l’alcool aide puisque ce n’était pas avec deux verres que j’allais avoir un coup dans l’aile. Visiblement, c’était d’accord pour le doc, donc après un rapide passage par le bar pour régler les consommations –chacun sa tournée comme décidé au préalable-, je vidais les lieux et remontait la tirette de ma veste, le temps s’étant passablement refroidit depuis mon arrivée. « La voiture est par là. » Annonçais-je en montrant l’autre côté de la rue. Une fois le pick-up retrouvé et ouvert, je retirais ma veste pour la mettre sur le siège arrière. Je déteste cordialement être serré pour conduire. Une fois au volant, je mis le contact. « Désolé, ça sent le cheval et le chien, mais bon… tu devais t’en douté non ? » Le chauffage réglé, je me tournais à nouveau vers Alexander. « Je vous écoute, monsieur le gps. » Quoi ? Je ne sais pas où il habite moi et je n’ai pas la science infuse.


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Alexander Kershaw
Alexander Kershaw
TITULAIREChirurgien orthopédique
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MessageSujet: Re: It's just a drink, right ? ø NATHAN   It's just a drink, right ? ø NATHAN EmptySam 17 Mai - 15:29

- it's juts a drink, right ? -

Bien sûr qu'il serait idiot de demander à ses clients de le prévenir par un coup de fil à chaque fois qu'ils désiraient monter leur chevaux. C'était bien trop tirer par les cheveux et vraiment mal venu comme processus mais que voulez-vous, Alex a été élevé comme ça, il n'est pas du genre à débarquer chez quelqu'un comme ça même si ça ne dérange personne en théorie. Il se doutait aussi que les gens n’accédaient pas comme ça à la demeure du propriétaire des lieux mais quand même, c'était à ses yeux une question de politesse et de respect, tout simplement. Un peu vieux jeu notre médecin ? Ma foi, c'est bien possible. « Oui je saisis très bien, c'est juste que je n'ai pas vraiment l'habitude de faire ça. » admit-il en s'excusant presque. Bien sûr que l'endroit était ouvert à tous en permanence, ça il n'en doutait pas et lorsque Nathan reprit la parole pour lui expliquer ce qu'il voulait dire en détails, il acquiessait tout simplement, bien conscient que ce dernier marquait un point sur le sujet. « J'y penserais à l'occasion, quand mon emploi du temps me le permettra aussi. » dit-il en conclusion sur le sujet car après tout, même s'il n'était pas contre l'idée de venir faire un tour au haras juste pour voir les chevaux et s'aérer un peu, encore fallait-il qu'il ne bosse pas pour ça mais il y songerait sérieusement à l'avenir en tout cas, c'est certain.

Concernant la soirée en elle-même, oui il était clair à présent que celle-ci avait pris un tout autre tournant après que notre cher médecin ai été pris la main dans le sac à observer un peu trop le serveur, amenant sans le vouloir Nathan à en révéler plus sur lui qu'il ne l'aurait voulu. Mais c'était en quelque sorte un mal pour un bien, car sans ça, il n'aurait sans doute jamais suspecter que ce dernier préférait lui aussi les hommes. Surtout que ma foi, il y avait de quoi douter quand on sait que l'ex-militaire avait été marié pendant plusieurs années. Mais le "choc" de la surprise passé, ils ne semblaient plus vraiment gênés de parler de ça puisqu'ils se prenaient même au jeu au final, avec même une pointe d'humour. « Pas faux. » admit-il en riant doucement. C'est vrai qu'à force de manquer de pratique, l'un comme l'autre avait perdu l'habitude de ce genre de choses et ça se voyait un peu quand même. Mais ça ne poserait pas bien longtemps problème, croyez-moi. Il acquiesçait à nouveau aux propos de son voisin de tablée quand en effet, on entendit un bruit sourd dans l'établissement, à proximité du bar, signe que les esprits -probablement embués par l'alcool- commençaient à s'échauffer. Observant ce qui se tramait depuis son siège, il ne détourna son regard du bar vers Nathan que quand il réalisa que ce dernier venait de le tutoyer pendant qu'il suggérait qu'ils sortent avant que tout ça ne tourne mal. « Bonne idée, j'y passe déjà toutes mes journées, autant éviter d'y passer encore plus de temps. » Bah c'est vrai quoi, il n'allait pas finir là-bas pour si peu alors bien sûr qu'il était d'accord pour qu'ils mettent les bouts au plus vite.

« Je dirais pas non, puisque c'est si gentiment proposé. » lui répondit-il quand il lui offrait de le raccompagner alors qu'il enfilait lui aussi sa veste alors que la situation dégénérait de minutes en minutes. S'avançant vers le bar afin de payer chacun leur tournée, comme convenu, Alex suivit Nathan dehors, resserrant le col de sa veste un instant, s'étonnant de la chute soudaine de température avant de le suivre jusqu'à sa voiture une fois qu'il lui ai indiqué où elle se trouvait. Oui, à présent visiblement, ils étaient plus à l'aise l'un avec l'autre et c'était tant mieux. Une fois dans la voiture, il attacha sa ceinture, tournant la tête vers lui quand ce dernier s'excusa pour l'odeur. « Oui et puis ça n'est pas si insupportable que ça quand même, on a déjà vu bien pure aux urgences, crois-moi. » lui répondit-il en souriant légèrement. C'est vrai qu'en comparaison à certaines autres odeurs qu'il avait pu sentir dans son boulot, c'était largement supportable. Quand il lui demande par où aller afin de le ramener chez lui, il lui donne donc les indications nécessaires et le laisse se concentrer sur la route même si le trajet n'est pas bien long en vérité. Une fois arrivé devant son immeuble, il attendit qu'il soit garé pour descendre et chercha ses clés dans la poche de sa veste. « Merci de m'avoir raccompagné et pour la soirée aussi, bien sûr. C'était vraiment un bon moment, on devrait refaire ça un de ces soirs. Si ça te tente toujours, bien sûr. » finit-il par dire pour rompre le silence qui devenait gênant à présent. Oui, ça pour sûr, sur certains points, ils étaient encore rouillés nos deux pauvres bougres.
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